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Les études médicales
Les études de sage-femme
Publication : 26 janvier 2018
© iStockphoto - Le cursus de sage-femme, des étudiants vite opérationnels.
Le cursus de sage-femme (aussi appelé filière maïeutique) débute avec la PACES (1re année commune aux études de santé) ou les alternatives mises en place dans certaines universités.
30 % des étudiants en moyenne franchissent l’obstacle du concours à l'issue. En 2018-2019, le numerus clausus en sage-femme (nombre de places ouvertes au concours fixé chaque année par l’État) s'élève à 991 places. Les étudiants admis en 2e année poursuivent leur formation dans l'une des écoles de sages-femmes (une trentaine environ), selon leur université de rattachement.
Les 2e et 3e années de maïeutique : le socle théorique
Le 1re cycle se concentre sur les apports théoriques. Les enseignements spécifiques comprennent la gynécologie, l’obstétrique, la maïeutique, la néonatalogie et la pédiatrie. S’y ajoutent des matières générales comme l’anatomie, la santé publique, la pharmacologie, la sémiologie ou l’étude des pathologies principales. Les sciences humaines (anglais, économie, management, droit) sont appliquées à la maïeutique.
Des stages courts sont également prévus tout au long de ces 2 années, consacrés au suivi prénatal (accompagnement de la grossesse), au suivi pernatal (l’accouchement) et au suivi post-natal.
En fin de 3e année, les étudiants obtiennent le DFGSMA (diplôme de formation générale en sciences maïeutiques), reconnu au niveau licence.
Les 4e et 5e années de maïeutique : de plus en plus de pratique
Durant ce 2e cycle, les enseignements sont approfondis et complétés par la formation à l’éthique, à la démarche clinique, au diagnostic anténatal, etc.
Les étudiants sont de plus en plus sur le terrain, avec 56 semaines de stage au total (dont 6 mois en fin de cursus). L'objectif est d'apprendre à réaliser un accouchement sans complication et à pratiquer l’examen clinique de la mère.
Le parcours personnalisé permet de moduler sa formation selon son projet professionnel : exercer à l’hôpital, en libéral ou faire de la recherche en laboratoire.
Les étudiants peuvent, en parallèle de leur formation en école, suivre un master en santé publique ou en biologie, par exemple, en vue de s’orienter vers la recherche, l’enseignement ou un poste d’encadrement. Cela demande toutefois un investissement important.
En fin de 5e année, les étudiants obtiennent le DFASMA (diplôme de formation approfondie en sciences maïeutiques), de niveau master. Pour obtenir le DE (diplôme d’État) de sage-femme, ils doivent valider les enseignements, les stages, le CSCT (certificat de synthèse clinique et thérapeutique) et soutenir un mémoire.
Vidéo - Les études de maïeutique à l'université
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