Le secteur est réputé pourvoyeur d’emploi d’autant que l’évolution démographique (augmentation du nombre de personnes âgées) et socio-économique (développement de l’hospitalisation et du maintien à domicile des personnes dépendantes) assurent les débouchés. De plus, certaines spécialités comme la gériatrie et la psychiatrie rencontrent des difficultés de recrutement.

Des professions réglementées
Le secteur paramédical comprend des métiers de soins (infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, pédicure-podologues), de rééducation (ergothérapeutes, masseur-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes, psychomotriciens) et d’assistance technique (manipulateurs, techniciens de laboratoire, ...). Ces professions sont dites réglementées car elles exigent l’obtention de diplômes précis pour pouvoir les exercer. D’autres métiers viennent compléter ce panel en rapport avec des fonctions techniques (opticiens, prothésistes dentaires, …) ou des activités de support administratif et de logistique (ambulanciers, assistants dentaires, secrétaires, …).
Des formations sélectives
La majorité des formations du secteur mènent à des Diplômes d’État ou des Certificats de capacité, accessibles pour la plupart après un bac. Ces diplômes, délivrés par le ministère des Solidarités et de la Santé, sont aujourd'hui pour la plupart intégrés dans le système LMD (Licence, Master, Doctorat). Soumis à un numérus clausus revu tous les ans par l’Etat, le nombre de places dans ces formations est limité. En conséquence, les écoles procèdent toutes à une sélection de leurs candidats.
D’autres formations sont validées par des diplômes professionnels et technologiques du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse ou de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (CAP, Bac pro, BTS, DUT), dans des spécialités surtout liées au support technique (appareillage, analyse biologique…). Il existe aussi des titres inscrits au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ou des formations d’écoles privées. Ces certifications concernent pour l’essentiel des fonctions d’assistance logistique ou administrative.
Les formations en Ile-de-France par métiers
Cliquez sur le métier du paramédical qui vous intéresse.

AIDE SOIGNANT/E : se former en Ile-de-France

Professionnels des soins, les aides-soignants travaillent le plus souvent en collaboration avec les infirmiers.
La formation menant au Diplôme d’Etat se déroule sur une année et est accessible sans conditions de diplôme.
Le métier d'aide soignant/e en bref
Les aides-soignants veillent au confort des patients qu’ils assistent au quotidien pour la toilette, la prise de repas, les déplacements. Sous la responsabilité de l’infirmier, il ou elle effectue des actes techniques comme changer un pansement, enlever une sonde, relever des mesures avec des appareils spécifiques. L’exercice de ce métier exige des qualités relationnelles, des compétences techniques et une bonne résistance physique et nerveuse pour accompagner les patients et faire face aux contraintes horaires (travail le week-end et la nuit). En Ile-de-France, les ¾ des aides-soignants travaillent en milieu hospitalier. Ils peuvent aussi exercer leur profession en tant que libéral ou auprès d’Etablissements d’hébergement pour personnes âgées et dépendantes (EHPAD).
→ Fiche métier : Aide soignant |
Quelle formation ?
Le DE d’aide-soignant (DEAS) se prépare en un an. Répartis sur 17 semaines, les enseignements théoriques s’organisent autour des 8 modules suivants :
24 semaines de stages à l’hôpital ou dans un établissement médico-social complètent la formation. Certaines unités de formation peuvent être validées pour les titulaires des diplômes suivants :
Un/e aide-soignant/e titulaire du bac peut poursuivre sa formation vers un DE d'infirmier. Sans le bac mais avec 3 années d'expérience professionnelle, il est possible d'intégrer la formation d’infirmier à condition de remplir les conditions de sélection spécifiques. |
Comment s’inscrire ?
Aucune condition de diplôme n’est exigée. Les candidats doivent être âgés de dix-sept ans au moins, à la date d'entrée en formation. L’inscription s’effectue auprès de l’établissement envisagé. L’admission se déroule sur dossier et entretien. Pour 2020, en raison de la crise sanitaire, le recrutement sur entretien est supprimé. Le dossier doit comprendre une lettre de motivation, un CV ainsi qu’une copie des diplômes ou derniers bulletins scolaires. Les candidats doivent aussi constituer un document manuscrit de deux pages maximum destiné à rendre compte de leurs qualités humaines et relationnelles en rapport avec leur projet professionnel. Ils peuvent aussi ajouter toute attestation liée à un engagement associatif ou sportif. Les candidats envoient leur dossier directement aux instituts de formation de leur choix. En cas de regroupement d'établissements, un seul dossier doit être déposé auprès de l'institut de formation qui aura été désigné pilote. |
Où se former ?
Plus de 70 établissements proposent la formation menant au DE-AS en Île-de-France. Parmi eux, deux tiers se trouvent sous la tutelle du Ministère des Solidarités et de la Santé et dépendent souvent d’un IFSI (Institut de formation en soins infirmiers). Ils peuvent être publics (AP-HP Hôpitaux de Paris) ou privés (Croix rouge, Hôpitaux privées). Le dernier tiers est constitué de lycées publics et privés sous la tutelle du Ministère de l’Éducation nationale. En formation initiale, les coûts de formation varient selon les établissements. | |
|
AUTRES MÉTIERS DU PARAMÉDICAL: se former en Ile-de-France
Ambulancier/ère | |
En urgence ou sur rendez-vous, l’ambulancier/ère assure le transport de personnes blessées, malades, âgées ou porteuses d’un handicap vers les hôpitaux, centres de soins, maisons de retraite… En VSL (véhicule sanitaire léger) ou en ambulance, son rôle est de conduire le patient, l’aider à s’installer et veiller à son confort et à son état de santé. Il ou elle travaille souvent comme salarié au sein de petites entreprises. Qualités relationnelles, résistance physique et sang-froid sont de rigueur! Formation : Diplôme d’Etat d’ambulancier d’une durée de 18 semaines accessible sans conditions de diplômes. |
Assistant/e de régulation médicale (ARM) | |
C’est votre premier contact quand vous composez le 112 ou le 15. Une fois enregistrée votre demande, l’ARM analyse votre situation pour vous diriger vers le service compétent : urgences, médecin, sapeurs-pompiers. Il ou elle connait le vocabulaire médical de base et a des compétences en bureautique. Ils doivent savoir rester calme dans un climat de stress et un environnement bruyant. Formation : FCIL (Formation complémentaire d’initiative locale) Assistant de régulation médicale, accessible après un bac. Suivre la FCIL Assistant de régulation médicale en Île-de-France |
Assistant/e dentaire | |
L'assistant/te dentaire exerce principalement en cabinet dentaire libéral, parfois en centre de soins ou service hospitalier. Collaborateur/trice du chirurgien-dentiste, il ou elle prépare les instruments nécessaires aux soins, nettoie et stérilise le matériel, rassure et conseille les patients en matière d’hygiène bucco-dentaire. Ils assurent également des missions administratives : prise de rendez-vous, gestion des dossiers médicaux, relations avec les fournisseurs et les prothésistes, traitement des factures… Formation : Titre professionnel Assistant dentaire, en 18 mois après un bac pour des candidats âgés au minimum de 18 ans. Préparer le Titre professionnel d'Assistant/e dentaire en Île-de-France |
Diététicien/ne | |
En cabinet, le/la diététicien/ne est spécialiste de la nutrition et met en place un régime adapté en fonction du mode de vie, de l’état de santé et des attentes du patient, tout en respectant le budget prédéfini. Obésité, diabète, allergies alimentaires, anorexie, boulimie… les motifs de consultation sont variés et nécessitent pédagogie et psychologie. Dans l’industrie agroalimentaire et la restauration collective, son rôle consiste à élaborer les menus équilibrés et contrôler la qualité des produits. Formation : BTS diététique | DUT génie biologique option diététique: en 2 ans après un bac. Préparer le BTS diététique en Île-de-France Préparer le DUT génie biologique - option diététique en Île-de-France |
Opticien/ne - Lunetier/ère | |
Sur prescription d’un ophtalmologiste, l'opticien/ne-lunetier/ère aide ses clients à choisir les verres, les montures ou les lentilles qui correspondent à leurs besoins. Son rôle ne s’arrête pas à la vente-conseil ; il ou elle est aussi un/e technicien/ne minutieux/se qui taille, centre, insère les verres dans les montures et ajuste les branches des lunettes sur le client. Ce sont aussi des gestionnaires qui passent des commandes, gèrent les stocks et tiennent la comptabilité du magasin. Formation : BTS opticien-lunetier en 2 ans après un bac. |
Orthoprothésiste | |
Sur prescription médicale, l'orthoprothésiste choisit la prothèse adaptée au patient qui a perdu un membre, la fabrique par moulage en atelier dans des matériaux de haute technologie. Dans le cas de déficience musculaire, osseuse ou neurologique, il ou elle fabrique des orthèses, en assure la pose et procède aux essais. Le dialogue et l’accompagnement sont essentiels car ils aident le patient à mieux accepter son appareillage. Formation : CAP orthoprothésiste pour une fonction d’ouvrier spécialisé en 2 ans après une 3e| Bac pro technicien en appareillage orthopédique pour une fonction de chef d’atelier en 3 ans après une 3e | BTS prothésiste-orthésiste pour une fonction de conseil, relation clientèle et conception, en 3 ans après un Bac. Préparer le CAP orthoprothésiste en Île-de-France Préparer le Bac pro technicien en appareillage orthopédique en Île-de-France |
Orthopédiste - Podologiste | |
Il ou elle réalise sur prescription des appareillages destinés à soulager ou palier des pathologies osseuses, articulaires ou musculaires. Ils prennent des mesures et des empreintes et procèdent à plusieurs essayages pour trouver le meilleur ajustement. Ils peuvent gérer un cabinet ou un magasin d’orthopédie et de matériel médical. Formation :Certificat d’Orthopédiste-orthésiste podologiste ,titre professionnel accessible avec un Bac en un an. Préparer le Certificat d’Orthopédiste-orthésiste podologiste en Île-de-France |
Podo - orthésiste | |
Le podo-orthesiste est le spécialiste de l’appareillage du pied. Sur prescription médicale, une fois les empreintes relevées, il ou elle fait un moulage pour fabriquer des chaussures ou des semelles orthopédiques et améliorer la marche du patient. Le podo-orthésiste fait des essayages et procède aux rectifications nécessaires au confort maximal du patient. Il doit faire preuve de technicité et d’ingéniosité pour adapter l’appareillage à chaque handicap. Formation : CAP Podo-orthésiste pour un poste d’ouvrier spécialisé en 2 ans après une 3e | Bac pro technicien en appareillage orthopédique, pour un poste de chef d’atelier en 3 ans après une 3e | BTS Podo-orthésiste en 3 ans après un bac. Préparer le CAP Podo-orthésiste en Île-de-France Préparer le Bac pro technicien en appareillage orthopédique en Île-de-France |
Préparateur/trice en pharmacie | |
Sous le contrôle du pharmacien, le/la préparateur/trice en pharmacie prépare les médicaments en suivant strictement les consignes de l’ordonnance rédigée par le médecin : dosage en fonction de l’âge et de l’état de santé du patient. Ils informent aussi sur le mode d’administration du médicament (fréquence, quantité, durée…). Ils travaillent dans une officine ou à l’hôpital en lien direct avec le personnel soignant. Leur rôle comprend aussi de la gestion des stocks. Formation : BP préparateur en pharmacie en 2 ans accessible après un diplôme de niveau CAP | Titre professionnel Préparateur en pharmacie hospitalière en 2 ans après un bac. Préparer le BP préparateur en pharmacie en Île-de-France Préparer le Titre professionnel Préparateur en pharmacie hospitalière en Île-de-France |
Prothésiste dentaire | |
![]() |
Le prothésiste dentaire, fabrique les prothèses d’après les moulages réalisés sur les patients par les dentistes. Il ou elle travaille avec divers matériaux, alliage, cire, céramique, plâtre qu’ils façonnent avec minutie et dextérité. Ils utilisent l’outil informatique pour concevoir numériquement la prothèse qu’ils modélisent en respectant les consignes de leur client. Formation : Bac pro technicien en prothèse dentaire en 3 ans après une 3e pour une fonction d’assistant de fabrication | BTS Prothésiste dentaire en 2 ans après un bac pour devenir technicien qualifié | Brevet technique des métiers (BTM) prothésiste dentaire en 2 ans après un niveau CAP | Brevet technique des métiers supérieurs (BTMS) prothésiste dentaire en 2 ans après un bac. Préparer le Bac pro technicien en prothèse dentaire en Île-de-France Préparer le BTS Prothésiste dentaire en Île-de-France |
Secrétaire médical/e | |
![]() |
En cabinet, laboratoire, centre de radiologie, hôpital ou établissement social, le/la secrétaire médical/e filtre les appels, accueille les patients, rédige les comptes rendus, classe les dossiers et gère le planning des médecins. Il ou elle assure la facturation et commande les fournitures et matériels médicaux. Organisés, rapides et rigoureux, ils répondent avec tact aux demandes des patients. Une grande discrétion est de mise. Ils sont salariés ou agents de la fonction publique territoriale ou hospitalière. Formation : Il n’existe aucun diplôme spécifique mais des certifications permettant d’attester une formation par exemple en Île-de-France : la FCIL ( Formation d’initiative locale) Assistant en cabinet médical accessible après un bac et préparée en lycée | des titres professionnels reconnus au niveau bac secrétaire-assistant médico-social (en CFA) et secrétaire médicale préparées en écoles privées. Suivre la FCIL assistant en cabinet médical en Île-de-France Préparer le titre professionnel secrétaire-assistant médico-social de en Île-de-France |
AUDIOPROTHÉSISTE : se former en Ile-de-France

L’audioprothésiste est le spécialiste de l’appareillage auditif. Il ou elle travaille en relation avec un médecin ORL.
La formation menant au diplôme d’Etat dure 3 années après le bac.
Le métier d'audioprothésiste en bref
L’audioprothésiste corrige les problèmes liés à l’audition (surdités, troubles auditifs...) en procédant à la mise en place de prothèses et d’implants. Sur ordonnance d’un médecin ORL (Oto-rhino-laryngologiste), il ou elle reçoit les patients, détermine leurs besoins et choisit les appareils les mieux adaptés à leur cas. Ils réalisent des audiogrammes et relèvent les empreintes du conduit auditif en utilisant des logiciels de haute technologie. L’audioprothésiste délivre la prothèse au patient, l’adapte et explique son fonctionnement et son entretien. Régulièrement, il règle et contrôle le matériel.
La majorité des audioprothésistes sont salariés et exercent en centres spécialisés dans l’appareillage et la rééducation de l’audition.
→ Fiche métier : audioprothésiste |
Quelle formation ?
Le diplôme d’Etat (DE) d’audioprothésiste se prépare en 3 ans, après un bac. La formation comporte 860 heures d’enseignements théoriques, de travaux pratiques et de travaux dirigés. Au programme:
Elle comprend aussi 48 semaines de stage en laboratoire, en ou hors milieu hospitalier et chez un fabriquant de prothèses. La formation s’achève sur la rédaction d’un mémoire. |
Comment s’inscrire ?
Les bacheliers s’inscrivent sur la plateforme www.parcoursup.fr. L’accès à la formation est sélectif. Les candidats présentent un dossier avec les notes obtenues en 1ère et terminale dans toutes les matières générales. Les résultats en physique, sciences de la vie et de la terre,mathématiques, français et anglais font l’objet d’un focus particulier. |
Où se former ?
Le diplôme d’Etat (DE) d’audioprothésiste se prépare à l’université. En Ile-de-France, un seul établissement dispense la formation. Il s’agit du Centre de préparation au diplôme d’Etat d’audioprothésiste (CPDA). Dépendant du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), cet établissement fut le premier en France à délivrer le diplôme. Il est associé à l’université de Paris (ex Paris-Diderot). Une trentaine d’élèves est accueillie chaque année en formation. Le coût total de la scolarité s’élève à environ 1 650 euros pour la totalité du cursus. Hors Ile-de-France, il existe 9 autres de sites de formation. | |
|
![]() |
AUXILIAIRE DE PUERICULTURE : se former en Ile-de-France

L’auxiliaire de puériculture veille au soin et à l’éveil des tout petits.
La formation menant au Diplôme d’Etat se déroule sur une année et est accessible sans conditions de diplôme.
Le métier d'auxiliaire de puériculture en bref
Sous la responsabilité d’un infirmier ou d’une puéricultrice, l’auxiliaire de puériculture soigne et organise des activités d’éveil de bébés ou de très jeunes enfants. Il ou elle entretient le cadre de vie des plus jeunes, veille à leur bien-être et rend compte de ses observations à l’équipe médicale ou socio-éducative. Ils peuvent également s’occuper d’enfants en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques. A l’hôpital, l’auxiliaire de puériculture exerce sa profession au sein d’une maternité, d’un service de pédiatrie ou de néonatologie. Il peut aussi s’agir d’une structure d’accueil pour enfants en situation de handicap (institut médico éducatif). Hors milieu médical, il travaille dans une crèche, un établissement d’accueil de jeunes enfants (EAJE) ou encore au sein d’établissements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ou de Protection maternelle et infantile (PMI).
→ Fiche métier : Auxiliaire de puériculture |
Quelle formation ?
Le Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de puériculture (DE-AP) se prépare en un an. Les enseignements théoriques se déroulent sur 17 semaines et s’organisent autour de 8 modules :
L’étudiant doit aussi effectuer 6 stages répartis sur 24 semaines en établissement de soins, en maternité et dans toute structure accueillant des enfants de moins de 6 ans (PMI (protection maternelle et infantile), crèches, pouponnières). Certaines unités de formation peuvent être validées pour les titulaires des diplômes suivants :
|
Comment s’inscrire ?
Aucune condition de diplôme n’est exigée. Les candidats doivent être âgés de dix-sept ans au moins, à la date d'entrée en formation. L’inscription s’effectue auprès de l’établissement envisagé. L’admission se déroule sur dossier et entretien. Pour 2020, en raison de la crise sanitaire, le recrutement sur entretien est supprimé. Le dossier doit comprendre une lettre de motivation, un CV ainsi qu’une copie des diplômes ou derniers bulletins scolaires. Les candidats doivent aussi constituer un document manuscrit de deux pages maximum destiné à rendre compte de leurs qualités humaines et relationnelles en rapport avec leur projet professionnel. Ils peuvent aussi ajouter toute attestation liée à un engagement associatif ou sportif. Les candidats envoient leur dossier directement aux instituts de formation de leur choix. En cas de regroupement d'établissements, un seul dossier doit être déposé auprès de l'institut de formation qui aura été désigné pilote. |
Où se former ?
Près de 50 établissements proposent la formation menant au DE-AP en Île-de-France. Une bonne moitié concernent des structures sous la tutelle du Ministère des Solidarités et de la Santé. Les écoles peuvent être publiques (Institut de formation d’auxiliaire de puériculture, AP-HP (Hôpitaux de Paris) ou privées (Croix rouge, Hôpitaux privées). L’autre moitié est constituée par des lycées publics et privés sous la tutelle du Ministère de l’Éducation nationale. En formation initiale, les coûts de formation varient selon les établissements. | |
| |
Une quinzaine d’établissements permet de suivre la formation en apprentissage. |
Préparer le DE d’auxiliaire de puériculture en Île-de-France |
CHIROPRACTEUR/TRICE : se former en Ile-de-France

Les chiropracteurs soignent les troubles liés au dos et aux articulations.
La formation pour exercer le métier dure 5 ans après le bac.
Le métier de chiropracteur/trice en bref
Il ou elle prévient et traite les dysfonctionnements du squelette. Les chiropracteurs s’intéressent plus particulièrement à la colonne vertébrale. Leurs manipulations peuvent permettre de traiter des cervicalgies, sciatiques, vertiges, lombalgies, torticolis…, soulager certains maux de tête (migraine, névralgies faciale et oculaire) et soigner les symptômes liés aux articulations (tendinites, douleurs au genou, au talon, à l’épaule…). Ils travaillent en étroite collaboration avec d’autres professionnels de la santé pour certains actes. Il peut par exemple s’agir d’un pédiatre pour soigner de jeunes enfants.
Quelle formation ?
Le Diplôme de chiropracteur est un certificat d’école. Il se prépare en 5 ans après le bac. Le programme comprend 15 mois de pratique en clinique, que viennent compléter des cours d’anatomie (150 h), des séances d’imagerie médicale et de sciences cliniques et diagnostiques. La formation théorique inclut des sciences fondamentales (biochimie, physiologie, pathologie, anatomie, neurologie). Dès la 3e année, l’étudiant doit effectuer 3 stages de 15 jours en milieu hospitalier, en service neurologie, orthopédie, rhumatologie et imagerie. En 5e année, un stage de 15 mois se déroule dans une clinique de chiropraxie. Des spécialisations sont possibles à la suite du cursus : orthopédie, imagerie médicale, neurologie, chiropraxie pédiatrique, chiropraxie du sport. |
Comment s’inscrire ?
Le dossier d’inscription est disponible sur le site Internet de l’école, www.ifec.net. L’accès à la formation se déroule sur dossier, tests et entretien. Un niveau minimum B2 de langue française est exigé pour les candidats étrangers. L’admission est ouverte aux titulaires d’un bac ou équivalent. Les bacheliers sans profil scientifique doivent suivre une remise à niveau de trois semaines proposée au mois de juillet sur le campus d’Ivry-sur-Seine. |
Où se former ?
Un seul établissement en France a reçu l’agrément du Ministère des solidarités et de la santé pour dispenser cette formation : l’Institut franco européen de chiropraxie (L’Ifec). Cet établissement est implanté sur 2 sites, l’un à Ivry (94) et l’autre à Toulouse (34). Les coûts de formation tournent autour de 50 000 euros pour la totalité des 5 années d’études, soit 10 000 euros par an. |
ERGOTHÉRAPEUTE : se former en Ile-de-France

Ce professionnel rééduque des personnes en situation de handicap rencontrant des difficultés dans les gestes de la vie quotidienne.
Le Diplôme d’État qui permet d’exercer la profession s’obtient au bout de 3 années d’études post-bac.
Le métier d’ergothérapeute en bref
Experts de la réadaptation, les ergothérapeutes travaillent auprès d’enfants et d’adultes en situation de handicap suite à un accident ou autre traumatisme.
En concertation avec l’équipe médicale, il ou elle propose à ses patients des activités manuelles, ludiques, artistiques, intellectuelles…, visant à améliorer les conditions de vie et développer une autonomie au quotidien. Un programme individualisé est mis en place en fonction des habitudes du patient, de son environnement et de la nature de son handicap.
L’ergothérapeute intervient dans les hôpitaux, en centres de réadaptation, dans d’autres établissements, comme les maisons de retraite, ou parfois à domicile.
→ Fiche métier : ergothérapeute |
Quelle formation ?
Reconnu au grade de Licence (équivalant à 180 ECTS du système européen LMD), le Diplôme d’Etat (DE) d’ergothérapeute s’obtient en 3 ans après le baccalauréat. La formation se déroule sur une trentaine d’heures hebdomadaires et alterne cours théoriques et pratiques. Au programme des enseignements :
Les étudiants effectuent 36 semaines de stage au sein d’un hôpital dans différentes structures telles que des services de neurologie, de psychiatrie, de traumatologie… Ou encore dans des établissements pour l’hébergement de personnes âgées et dépendantes (EHPAD). Une fois le diplôme obtenu, il est possible de compléter sa formation avec un Diplôme universitaire (DU). Il est aussi envisageable de poursuivre des études vers un Master voire un Doctorat. Après quelques années d’expérience professionnelle, certains ergothérapeutes préparent le diplôme d’État de Cadre de santé ou de Directeur d’Établissement Sanitaire, Social et Médico-social. |
Comment s’inscrire ?
Les bacheliers s’inscrivent sur la plateforme parcoursup.fr. L’accès à la formation est sélectif. Les candidats présentent un dossier avec les notes obtenues en 1re et en terminale dans toutes les matières générales. Les résultats dans les matières scientifiques font l’objet d’un focus particulier. |
|
Où se former ?
Quatre établissements proposent la formation d’ergothérapeute avec des statuts différents. Deux écoles sont publiques :
| ||
| ||
L’ADERE (75) et l’Ecole d’Assas (78) sont des établissements privés. Des spécificités sont à souligner au niveau des projets pédagogiques :
Les coûts de scolarité varient de 1700 à 5500 euros par an auxquels il faut ajouter la Contribution vie étudiante et de campus (CVEC) de 91 euros à la rentrée 2020. |
![]() |
INFIRMIER/ERE : se former en Ile-de-France

L’infirmier/ère prodigue des soins en conformité avec la prescription du médecin.
La formation menant au Diplôme d’Etat dure trois ans. Elle est accessible avec le bac.
Le métier d'infirmier/ère en bref
Professionnels de proximité et collaborateurs directs de l’équipe médicale, les infirmiers sont chargés d’appliquer le protocole de soins, établi par le médecin et d’en assurer le suivi. Il ou elle réalise des actes techniques (prises de sang, perfusions, administration des médicaments…), assure un rôle d’accompagnement et sert de lien entre le patient et l’environnement médical. La plupart des infirmiers travaillent à l’hôpital ou en clinique. Ils peuvent aussi exercer leur profession dans des centres de soins (maison de retraite, centres de santé…) ou à domicile en tant que libéral/le.
→ Fiche métier : Infirmier/ère |
Quelle formation ?
Le DE d’infirmier (DEI) se prépare en 3 ans après le bac. La formation est intégrée dans le système européen (LMD) et permet la validation de 180 ECTS. La formation d’infirmier comprend à part égale des cours magistraux, des travaux pratiques et des périodes de formation clinique sous forme de stages. Le programme se décline en six unités d’enseignements :
Une fois diplômés, les infirmiers peuvent ensuite se spécialiser en puériculture, bloc-opératoire ou anesthésie. |
Comment s’inscrire ?
Les bacheliers s’inscrivent sur la plateforme www.parcoursup.fr. La sélection s’effectue sur dossier. Les candidats communiquent leurs notes de 1re et terminale afin que soient appréciées leurs compétences en français, en maths, en langues, et, selon la spécialité du bac, celles dans une autre matière principale (SVT, SES…). En plus de ces aptitudes générales, les candidats devront montrer un intérêt certain pour les sujets d’ordre sanitaire et social ainsi qu’une certaine appétence pour les activités liées au relationnel. Les Instituts de formations en soins infirmiers franciliens sont agrégés en six regroupements pilotés par une Université. Les bacheliers choisissent l’un d’entre eux pour candidater :
|
Où se former ?
Près de 60 Instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) sont implantés en Île-de-France. Une trentaine sont rattachés à des hôpitaux publics et une quinzaine à l’AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris). Les autres dépendent d’établissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC) ou d’organisations à caractère associatif, comme la Croix-Rouge par exemple. Les coûts de scolarité varient selon le statut de l’école (public ou privé) et selon la situation de l’élève infirmier (étudiant ou apprenti). Il faut aussi inclure la contribution à la vie étudiante et de Campus (CVEC) de 91 euros et les frais d’inscription annuels de 150 à 200 euros en moyenne. | |
|
![]() |
MANIPULATEUR/TRICE D’ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE : se former en Ile-de-France

Ces professionnels réalisent des examens d’imagerie médicale ou participent aux traitements par radiothérapie.
Deux diplômes forment au métier en trois ans après le bac.
Le métier de manipulateur/trice d'électroradiologie médicale en bref
A l’hôpital, en clinique ou en centre d’imagerie, les manipulateurs d’électroradiologie médicale travaillent toujours sous la responsabilité d'un médecin.
Il ou elle réalise les images médicales utiles pour établir un diagnostic. Ils préparent et manipulent les appareils nécessaires à l’examen. Ils informent les patients du déroulement des séances et procèdent à l’application des produits nécessaires aux techniques d’imagerie utilisées : échographie, IRM (imagerie par résonance magnétique), radiographie ou scanner. Ils peuvent aussi participer aux protocoles de radiothérapie, utilisés dans les traitements du cancer par exemple.
→ Fiche métier : Manipulateur/trice d’électroradiologie médicale |
Quelle formation ?
Deux diplômes permettent de se former en 3 ans après le bac à la profession: le Diplôme de technicien supérieur (DTS) Imagerie médicale et radiologie et le diplôme d’État (DE) Manipulateur d’électroradiologie médicale. Le temps de la formation se répartit entre :
Au programme :
Une réflexion est en cours pour fusionner ces deux diplômes en un seul. Différentes poursuites d'études s'offrent aux diplômés: master de physique médicale, formation de dosimétrie (mesure des doses de rayonnement reçues par un corps), formations en éthique, en recherche médicale, en traitement d'images ou ingénierie des métiers de la santé. Après quelques années d’expérience dans le métier, il existe la possibilité d’évoluer vers des fonctions de cadre de santé ou de formateur. |
Comment s’inscrire ?
L’inscription pour les deux diplômes, se déroule en ligne sur la plateforme www.parcoursup.fr. L’admission s'effectue sur dossier et est ouverte aux bacheliers généraux ou technologiques de profils scientifiques essentiellement. Pour envisager ce type de candidature, il semble important de montrer son intérêt pour les technologies médicales et les matières scientifiques, notamment en physique, biologie, physiologie et physiopathologie humaines. Il faut aussi s’interroger sur ses compétences relationnelles, liées à l'empathie, l'accueil, l'écoute…. |
Où se former ?
En Île-de-France, le D.E. Manipulateur d’électroradiologie se prépare dans 3 instituts publics de formation rattachés aux hôpitaux suivants :
L'inscription au D. E. nécessite de s’acquitter des droits universitaires et des frais de sécurité sociale étudiante. Le DTS Imagerie médicale et radiologie thérapeutique est dispensé dans 3 lycées publics franciliens :
La formation est gratuite en lycée public. |
Préparer le D.E manipulateur d’électroradiologie en Île-de-France |
|
Préparer le D.T.S imagerie médicale et radiologie thérapeutique en Île-de-France |
![]() |
MASSEUR/EUSE-KINÉSITHÉRAPEUTE : se former en Ile-de-France

À l’aide de massages et d’exercices physiques, ces professionnels réalisent des soins de rééducation pour aider les patients à recouvrer leurs capacités.
Accessible après une première année de licence, la formation dure 4 ans.
Le métier de masseur/euse-kinésithérapeute en bref
Les masseurs-kinésithérapeutes sont des spécialistes de la rééducation de troubles fonctionnels et moteurs : scoliose, entorse, torticolis, difficultés respiratoires, bronchiolite... Après étude du dossier du patient et examen clinique, il ou elle définit les méthodes et les techniques adaptées à mettre en œuvre : massages ciblés, exercices de gymnastique médicale, drainages ou encore travail avec l’eau, la chaleur ou les ultrasons.
La majorité exercent en libéral (les ¾ en Ille-de-France) dans des cabinets.Quand ils sont salariés, ils travaillent en centre de rééducation, à l’hôpital ou en maison de retraite.
→ Fiche métier : masseur/euse - kinésithérapeute |
Quelle formation ?
Le Diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute (DEMK) se prépare en 4 ans, après un bac+1 à l'université. La formation est composée de deux cycles successifs de 2 ans chacun. Le 1er cycle permet l’acquisition des fondamentaux pour comprendre une situation clinique ou une problématique de santé. Au programme :
Le 2e cycle est, quant à lui, consacré au développement des compétences de diagnostic et des pratiques de kinésithérapie. Sur les 4 ans, les stages représentent environ 40% du temps de formation. |
Comment s’inscrire ?
La formation est accessible aux étudiants ayant validé à l’université une 1re année de licence (L1) en santé, Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou sciences. L’admission dépend des résultats obtenus en L1. Dans certains cas, des unités d’enseignement spécifiques en kinésithérapie doivent avoir été validées à l’université. Chaque école en masso-kinésithérapie recrute ses élèves auprès d’universités partenaires. Des quotas de places sont définis par filières. La filière santé est la voie qui offre le plus de places, 450 environ. |
Partenariats Ecoles – universités
Académie de CRÉTEIL
Ecole nationale de kinésithérapie et de rééducation - les hôpitaux de Saint-Maurice |
Partenariat avec :
|
71 places en 2019. Nombre de places non communiqué en 2020 |
Centre européen d'enseignement en rééducation et réadaptation fonctionnelle de Saint-Denis |
Partenariat avec :
|
76 places en 2019. Nombre de places non communiqué en 2020 |
Ecole supérieure de masseurs-kinésithérapeutes ostéopathes et pédicures Danhier de Saint Ouen |
Partenariat avec :
|
80 places en 2020 |
Centre Liliane et Paul Guinot |
Dossier après entretien en fonction du handicap d'origine visuel et sous réserve accord de la CDAP |
Une vingtaine de places en 2019 |
Académie de PARIS
Ecole de kinésithérapie de Paris – ADERF |
Partenariat avec :
|
81 places en 2020 : 71 après PACES et 10 après L1 |
Institut de formation en masso-kinésithérapie (AP) (IFMK) |
Partenariat avec :
|
36 places en 2019. Nombre de places non communiqué en 2020 |
Institut de formation en masso-kinésithérapie Saint-Michel (IFMK) |
Partenariat avec :
|
46 places en 2019 : 23 PACES et 23 L1. Nombre de places non communiqué en 2020 |
Ecole d'Assas en masso-kinésithérapie et en pédicurie-podologie |
Partenariat avec :
|
118 places en 2020 : 75 PACES et 43 L1 |
Fondation EFOM Boris Dolto (EFOM) |
Partenariat avec :
|
90 places en 2018 Nombre de places non communiqué en 2020 |
Institut de formation en masso-kinésithérapie Valentin Haüy (IFMK) |
Dossier après entretien en fonction du handicap d'origine visuel et sous réserve accord de la CDAPH |
Une vingtaine de places en 2019 |
Académie de VERSAILLES
Campus formation du centre hospitalier intercommunal Meulan-les Mureaux |
Partenariat avec :
|
30 places en 2020 |
Où se former ?
En Île-de-France, 11 instituts de formation en masso-kinésithérapie (dont 3 publics) recrutent des étudiants de première année universitaire. Les frais de scolarité varient selon les instituts de formation entre moins de 300 euros par an à 8 000 euros ou plus par an. Ils peuvent être pris en charge, partiellement ou intégralement, par le conseil régional d’Ile-de-France dans le cadre d’une bourse accordée en formation initiale. | |
|
![]() |
ORTHOPHONISTE : se former en Ile-de-France

Ces professionnels/les accompagnent des patients rencontrant des problèmes liés à l’expression orale et écrite.
Le Certificat de capacité d’orthophoniste s’obtient à l’université au bout de 5 années d’études supérieures.
Le métier d'orthophoniste en bref
Sur prescription d’un médecin, l’orthophoniste soigne des enfants et des adultes souffrant de troubles de la voix, de la parole, de la respiration, comme des défauts de prononciation ou des bégaiements. Il ou elle peut aussi intervenir en cas de difficultés liées à l’écriture ou au calcul. Après avoir posés leur diagnostic, ils mettent en place des séances de rééducation en utilisant des exercices techniques et ludiques adaptés à chaque patient (respiration, diction…).
L’orthophoniste exerce le plus souvent en libéral, seul ou en association. Il peut aussi travailler comme salarié au sein d’une structure hospitalière ou d’un centre spécialisé.
→ Fiche métier : orthophoniste |
Quelle formation ?
Reconnu au grade de Master du système européen LMD (180 ECTS (1er cycle) + 120 ECTS (2nd cycle)), le Certificat de capacité d’orthophoniste (CA) s’obtient en 5 ans après le bac. Au cours de sa formation, l’étudiant suit plus de 3000 heures de cours théoriques. Au programme :
La formation comporte également prés de 2000 heures de pratique sous forme de stages dans des structures accueillant des publics différents, du petit enfant à la personne âgée. Ces stages se déclinent sous trois formats :
|
Comment s’inscrire ?
Les bacheliers s’inscrivent sur la plateforme www.parcoursup.fr. L’accès à la formation est sélectif. Pour l’admission à Sorbonne université, les candidats présentent un dossier comprenant les notes obtenues en 1re et en terminale dans toutes les matières générales avec un focus sur le français, la philosophie et au moins une matière scientifique. |
|
Où se former ?
La formation est dispensée en France par une vingtaine d’université. En Île-de-France, seule Sorbonne-Université propose la formation d’Orthophoniste au sein de sa faculté de médecine située à Paris. À la rentrée 2020, elle propose 120 places aux candidats titulaires du Bac. |
Préparer le Certificat de capacité d’orthophoniste en Île-de-France. |
![]() |
ORTHOPTISTE : se former en Ile-de-France

L'orthoptiste est le spécialiste du dépistage, de la rééducation et de l’exploration fonctionnelle des troubles de la vision.
Le diplôme s’obtient après 3 années d’études universitaires post bac.
Le métier d'orthoptiste en bref
Sur prescription médicale, l'orthoptiste réalise des actes de rééducation visuelle.
Il ou elle effectue des examens et dresse un bilan des troubles détectés: strabisme, fatigue oculaire, traumatisme, problèmes oculaires liés à une opération… A partir de ce bilan, ils élaborent un protocole d’exercices adaptés. Leurs patients peuvent être des malvoyants, des personnes âgées mais aussi des nourissons ou des personnes ayant subi un accident ou une intervention chirurgicale.
La majorité des orthoptistes exercent leur profession en libéral au sein d’un cabinet.
Ils peuvent aussi travailler en milieu hospitalier ou auprès d’une structure médico-sociale.
→ Fiche métier : Orthoptiste |
Quelle formation ?
Reconnu au grade de licence, le certificat de capacité d’orthoptiste se prépare en 3 ans (6 semestres) après le bac. Il faut valider 180 crédits ECTS pour l’obtenir. Les enseignements théoriques (environ 20 heures par semaine) portent sur les sciences biologiques et médicales (optique, physiologie et anatomie de l'œil, acuité visuelle, pathologie ophtalmologique...), les méthodes, techniques et outils d'intervention (réfraction, hygiène et gestion des risques, exploration fonctionnelle, diagnostic orthoptique…), la pratique orthoptique, les sciences humaines, sociales et le droit (déontologie, réglementation professionnelle), les méthodes de travail (documentation, communication, éducation thérapeutique...). La formation comprend aussi plusieurs stages en milieu hospitalier au sein de services ophtalmologiques. Chaque année est validée par un examen qui comprend une épreuve écrite et une épreuve orale. Après l’obtention du diplôme, il est possible de préparer certains Diplômes Universitaires ou Masters, spécialisés en santé. |
Comment s’inscrire ?
L’inscription à la formation s’effectue en ligne sur la plateforme www.parcoursup.fr. La formation est plutôt ouverte à des bacheliers généraux avec un profil orienté en sciences physiques et sciences de la vie.
|
Où se former ?
Les enseignements se déroulent toujours au sein d’une faculté de médecine, rattachée à une université. Au total, en France, une quinzaine d’établissements universitaires proposent cette formation. En Ile-de-France, deux universités délivrent le certificat : Sorbonne université et Université de Paris (ex Université Paris Descartes). Les élèves bénéficient des droits liés au statut d’étudiant (carte d’étudiant, services du Crous) et s’acquittent chaque année des droits d’inscription universitaire (330 euros en 2019-2020). Le nombre de places ouvertes en formation pour la rentrée 2020, s’élève à :
|
OSTÉOPATHE : se former en Ile-de-France

Les ostéopathes soignent avec leurs mains, des douleurs en rapport avec les articulations et les muscles.
La formation dure 5 ans après le bac.
Le métier d’ostéopathe en bref
Sous prescription d’un médecin, ces spécialistes reçoivent des patients souffrant de pathologies diverses telles que lombalgie, scoliose, entorse, migraines ou stress. Il ou elle recueille un maximum d’informations en interrogeant le patient sur ses troubles ainsi que ses antécédents médicaux (maladies, fractures, opérations, traumatismes…). L’ostéopathe localise et traite les points de tension du corps afin de soulager le patient par des gestes techniques, comme des manipulations, palpations et massages.
Les ostéopathes travaillent essentiellement en cabinet libéral privé et plus rarement, en tant que salariés en clubs sportifs, maisons de retraite ou hôpitaux par exemple.
→ Fiche métier : ostéopathe |
Quelle formation ?
Le diplôme d’ostéopathe se prépare en 5 ans après un bac. Il est validé par un titre professionnel de niveau 1, inscrit au Registre national des certifications professionnelles (RNCP). La formation est composée d’un 1er cycle de 3 ans d’études, suivi d’un 2e cycle de 2 ans. Le programme comporte notamment des enseignements en :
La formation comprend aussi des stages ainsi que la rédaction d’un mémoire de fin d’études. |
Comment s’inscrire ?
L’inscription s’effectue directement auprès des écoles, via leur site internet. La formation s’adresse aux titulaires d’un bac général avec un profil scientifique (à plus de 80 %). L’admission est sélective et se déroule sur dossier et entretien. Le coût de l’examen des candidatures varie selon les cas, de la gratuité à 150 euros. Un certain nombre d’étudiants intègrent la formation après un bac + 1, préparation au concours de kinésithérapeute ou 1re année de licence (L1) en santé ou scientifique. |
Où se former ?
La formation se prépare dans des écoles privées, obligatoirement agréées par le Ministère de la santé. En Île-de-France, 9 établissements délivrent le diplôme d’ostéopathe (une trentaine sur toute la France). Les frais de scolarité varient de 38 000 à 48 000 euros pour la totalité du cursus. |
PÉDICURE-PODOLOGUE : se former en Ile-de-France

Les pédicures-podologues traitent des affections spécifiques au pied.
Trois années d’études supérieures conduisent au diplôme d’Etat, indispensable à l'exercice de cette profession.
Le métier de pédicure-podologue en bref
Les pédicures-podologues exercent surtout en cabinet libéral en se spécialisant parfois dans l’une ou l’autre compétence.
En pédicurie, la pratique est centrée sur le traitement des problèmes de la peau et des ongles, comme les cors, les durillons, les verrues…
Toute consultation commence par un examen clinique qui permettra de définir les soins et les conseils thérapeutiques à prodiguer. En podologie, le diagnostic est posé grâce à l'examen statique, dynamique et postural du pied du patient. Il permettra de lui recommander, si nécessaire, les prothèses ou les orthèses (semelle orthopédique, chaussure thérapeutique), propres à corriger une malformation ou un défaut statique : pied plat, pied-bot, problème de genou ou de dos…
→ Fiche métier : pédicure-podologue |
Quelle formation ?
Délivré par le ministère de la Santé, le diplôme d’État de pédicure-podologue se prépare en 3 ans après le bac et confère le grade de licence. Les enseignements se répartissent en six grands domaines de formation. "Les sciences physiques, médicales et biologiques" abordent par exemple l’anatomie, la biologie, la physiologie, la physique et la biomécanique, ou la pharmacologie... S’y ajoutent des cours en sciences humaines et sociales, droit et gestion, législation, éthique, psychologie. Une grande partie de l'enseignement repose sur la pratique clinique et thérapeutique : techniques d’examen et de soin, conception des orthèses… Les études comportent des stages de formation clinique en cabinet libéral ou en milieu hospitalier.
Après le diplôme d’Etat, il est possible de compléter sa formation par un diplôme universitaire (DU), comme le DU pied diabétique de Sorbonne université ou le DU cicatrisation des plaies, brûlures et nécroses de l’université de Paris . Une poursuite d’études en master est également envisageable. |
Comment s’inscrire ?
L’entrée en formation se déroule après le bac sur dossier via la plate-forme www.parcoursup.fr. L’admission est aussi possible après une première année de licence universitaire : L1 STAPS, SVT ou L.AS ou PASS (ex PACES). |
Où se former ?
En Île-de-France, la formation est dispensée dans cinq écoles privées (certaines sont situées en site hospitalier): 4 à Paris (75), 1 à Saint-Ouen (93). Des enseignements spécifiques sont parfois proposés. Les étudiants de l’école d’Assas peuvent par exemple suivre une unité d’enseignement optionnelle centrée sur la prise en charge podologique associée à deux pathologies : le diabète ou la sclérose en plaques. À l’école Danhier, une formation complémentaire de préparateur physique est proposée. Elle permet d’intégrer, une fois diplômé, une équipe de sport. Les frais de scolarité varient selon les établissements à partir d’un montant supérieur à 8 000 euros par an. S’ajoutent les frais d'achat de fournitures : environ 1 000 euros pour la mallette d'instrumentation de soins et prothèses. | ||
|
Préparer le diplôme d’état de pédicure-podologue en Île-de-France |
![]() |
PSYCHOMOTRICIEN/NE : se former en Ile-de-France

Professionnels de la rééducation, les psychomotriciens aide leurs patients à développer ou à retrouver la maîtrise de leurs corps, leurs mouvements et de leurs gestes.
Le Diplôme d’État se prépare en 3 années après l’obtention du Bac.
Le métier de psychomotricien/ne en bref
Les psychomotriciens accompagnent leurs patients à se réconcilier avec leurs corps. Il ou elle traite des dysfonctionnements corporels comme les pertes d’équilibre, les difficultés de coordination, les problèmes de motricité…
Que le trouble soit d’origine neurologique, mentale ou psychologique, le psychomotricien cherche à y remédier, par l’intermédiaire d’exercices ludiques (jeu d’adresse ou d’équilibre, ballon…), artistiques (danse, modelage…), sportifs (gymnastique, yoga…) ou intellectuels (travail sur la mémoire…).
Ces spécialistes de la rééducation combinent souvent plusieurs activités: soins hospitaliers, psychiatrie, gérontologie, pédiatrie. La profession est très féminisée et s’exerce essentiellement sous le statut de salarié dans un service hospitalier, un centre médico-psychopédagogique, un institut médico-éducatif, une maison de retraite…
→ Fiche métier : psychomotricien/ne |
Quelle formation ?
Le Diplôme d’État de psychomotricien se prépare en 3 ans après le bac. Reconnu au grade de Licence, il valide 180 ECTS dans le système européen de certification LMD. La formation comprend des enseignements théoriques et pratiques regroupés autour de plusieurs grandes thématiques :
Les étudiants effectuent des stages dans des services hospitaliers (psychiatrie, pédiatrie, …), en Institut médico-éducatif ou en structures spécialisées de type ESAT (établissement ou service d’aide par le travail). |
Comment s’inscrire ?
Les bacheliers s’inscrivent sur la plateforme www.parcoursup.fr. | ||
L’accès à la formation est sélectif. En Ile-de-France, des épreuves écrites et orales sont, en temps normal, organisées. En raison de la crise sanitaire d’avril 2020, elles ont été remplacées par un examen du dossier, notamment les bulletins de 1re et de terminale, les résultats aux épreuves anticipées et une lettre de motivation. |
|
Où se former ?
Trois établissements proposent dans notre région, la formation menant au D.E de psychomotricien. Deux établissements sont publics :
Le troisième, l’Institut supérieur de rééducation psychomotrice (ISRP), est privé. Il est constitué de deux sites en Île-de-France à Paris 15e et Boulogne-Billancourt. Il offre la possibilité de suivre l’enseignement à distance et accueille des publics spécifiques comme les sportifs de haut niveau, les artistes…
Les coûts de formation varient de 1 500 à 10 000 euros par an auxquels il faut ajouter la Contribution vie étudiante et de campus (CVEC) de 91 euros. |
![]() |
TECHNICIEN/NE DE LABORATOIRE : se former en Ile-de-France

Ces spécialistes de la santé effectuent des examens nécessaires au diagnostic médical.
Les techniciens/nes de laboratoire peuvent également travailler dans des secteurs où des analyses sont indispensables comme dans l'industrie pharmaceutique ou agro-alimentaire, notamment.
Trois diplômes permettent d’accéder à ce métier en deux ou trois ans, après le bac.
Le métier de technicien/ne de laboratoire en bref
Sous la responsabilité d’un médecin, d’un biologiste ou d’un pharmacien, les technicien/nes de laboratoire effectuent, selon des protocoles précis, des analyses de prélèvements biologiques (tissus, sang, urine….).. Les résultats de ces analyses sont indispensables pour assurer un suivi médical, en vérifiant la pertinence d’un traitement, par exemple.
Les technicien/nes de laboratoire sont également responsables de la maintenance du matériel utilisé.
Dans l’industrie pharmaceutique, cosmétique ou agroalimentaire, ils testent et contrôlent les produits, à chaque étape de leur fabrication. Ils peuvent également travailler au sein de la police technique et scientifique, en collaboration avec les équipes d’investigation judiciaire. Quel que soit le secteur, la profession exige précision et rigueur scientifique.
→ Fiche métier : technicien/ne de laboratoire |
Quelle formation ?
Un diplôme d’Etat, un BTS et un DUT, accessibles après un bac, permettent de se former au métier. Le Diplôme d’Etat de technicien de laboratoire médical (DETLM), délivré par le ministère de la Santé, se prépare en trois ans. Le programme du DETLM est très spécialisé. La formation comporte une grande part de travaux pratiques et 32 semaines de stages en laboratoire médical. Le Brevet de technicien supérieur (BTS) Analyses de biologie médicale (ABM) et le Diplôme universitaire de technologie (DUT) Génie biologique (option analyses biologiques et biochimiques) sont des formations en deux ans, délivrées par le ministère de l’éducation nationale. Une grande partie des enseignements portent sur la physiologie, la bactériologie, l’hématologie, la chimie et la biologie... L'axe du programme du BTS ABM est résolument paramédical. Le DUT génie biologique est une formation plus polyvalente, la spécialisation en analyses biologiques et biochimiques n'intervenant qu'en deuxième année. Le DUT génie biologique et le BTS ABM comprennent respectivement 10 et 12 semaines de stage. Différentes poursuites d'études en master pour le DETLM et en licence professionnelle pour le BTS et le DUT sont envisageables dans les secteurs de la santé ou de l'industrie. | ||
|
Comment s’inscrire ?
L’inscription s’effectue via la plateforme parcoursup.fr. Il n'y a pas de regroupement d’écoles, il faut donc formuler un vœu par école. L’admission est ouverte aux bacheliers et néo-bacheliers plutôt issus d’une filière générale (à profil scientifique) ou technologique (STL, ST2S). Pour les candidat-es de filière générale, la spécialité SVT est recommandée. |
Où se former ?
Le DUT Génie biologique se prépare en Institut universitaire de technologie (IUT). L’option analyses biologiques et biochimiques (ABB) est dispensée en Île-de-France dans 3 IUT :
L'inscription est soumise à l'acquittement des droits universitaires. En Île-de-France, cinq lycées publics proposent le BTS ABM (analyses de biologie médicale) ainsi que trois établissements privés dont certains offrent la possibilité de préparer ce diplôme en apprentissage. Les coûts de scolarité des écoles privées pour les formations temps plein (la modalité apprentissage étant gratuite) avoisinent les 3 000 à 4000 euros annuels. La formation est gratuite dans les lycées publics. Le Diplôme d’Etat de technicien de laboratoire médical n’est pas une formation proposée en Île-de-France. Seuls trois instituts de formation délivrent sur le territoire national ce diplôme : deux établissements publics respectivement à Amiens (80) et à Chambray-lès-Tours (37) et un privé à Lyon (69). |
Préparer le BTS analyses de biologie médicale, en Île-de-France |
|
Préparer le diplôme d’état de technicien de laboratoire médical, en France |
![]() |