Théière, timbale, tabernacle, couvert, aiguière, ciboire... avec toujours le même souci du détail, l'orfèvre fabrique et restaure des objets en or, argent ou étain, pour la maison, la table, les cérémonies du culte ou les événements sportifs.
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« Orfèvre en la matière» , « travail d'orfèvre »... autant d'expressions qui témoignent de la précision de l'orfèvre. Ce spécialiste du travail du métal manie l'or, l'argent, le vermeil ou encore l'étain à la perfection. Après avoir découpé et donné une forme à des plaques de métal, il assemble les différents éléments par soudure. Commence ensuite pour l'orfèvre le travail d'estampage, de ciselure, voire de gravure pour décorer l'objet créé, qui sera enfin poli, le tout à l'aide de nombreux outils : enclume, marteau, chalumeau, etc. Ces techniques traditionnelles, vieilles de milliers d'années, côtoient quelques techniques plus modernes pour former des couverts, des candélabres, des timbales, des tabernacles, des ciboires et autres objets de culte.
Quand il exerce dans un petit atelier, l'orfèvre prend en charge la fabrication d'un objet de A à Z, tandis que dans les grands ateliers d'orfèvrerie il est souvent spécialisé : il est alors tourneur, ciseleur, graveur... Doté d'une grande habileté et d'une forte sensibilité artistique, cet artisan d'art se fait rare mais peut encore trouver des places dans la restauration de pièces d'orfèvrerie.
La principale formation pour ce métier est le CAP orfèvre, qui est uniquement proposé par les CFA (centres de formation d'apprentis) de Saumur et de Lyon.
2 ans pour préparer le CAP (orfèvre, option A : monteur en orfèvrerie, option B : tourneur- repousseur, option C : polisseur- aviveur ; option D : planeur) ; 3 ans pour le DFESMA (diplôme de fin d'études secondaires des métiers d'art), spécialité métiers d'art du métal de l'école Boulle, à Paris.
3 ans pour obtenir le DN MADE mention matériaux (spécialité création ou innovation métal) ou mention objet