Ma 1ʳᵉ année

DCG

Diplôme de comptabilité et de gestion

Au lycée Jean-Pierre Vernant de Sèvres (92), Eliana, Joy et Lucas préparent le DCG, un diplôme en 3 après le bac. Ils nous racontent les raisons qui les ont conduits à choisir cette formation et ce qui les a le plus surpris pendant leur 1re année.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Pourquoi avoir choisi le DCG ?

Lucas, bon élève de terminale générale, ne voulait pas être livré à lui-même pour ses débuts dans le supérieur et cherchait une formation très encadrée. Il hésite entre une prépa économique et commerciale et le DCG, dont lui a parlé une conseillère d’orientation. Il opte finalement pour le DCG, cursus plus spécialisé, pensant y avoir moins d’heures de cours... Ce n'est pas tout à fait le cas puisqu'il en a 30 par semaine. Mais il ne regrette pas son choix et apprécie la formation à la fois technique et complète. Originaire d’Orléans, il n’a pas hésité à demander le lycée de Sèvres. Pour Joy, déjà élève dans ce lycée en terminale, l’idée lui a été soufflée par un professeur d’économie. Quant à Eliana, elle se sent cette année davantage à sa place en DCG qu’à l’université où elle avait commencé une licence d’économie et gestion. C’est toutefois grâce à sa première expérience qu'elle a découvert la comptabilité et qu’elle a eu l’idée de se réorienter en DCG.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Pour les trois jeunes étudiants, la principale difficulté tient à la quantité de notions à apprendre en comptabilité et en droit. Solution proposée par les enseignants et approuvée par les élèves (si si !) : une courte interrogation écrite de définitions à chaque cours ! Et des devoirs sur table tous les lundis.

En ce début de parcours, la matière qui les déroute n’est ni la comptabilité ni le droit, qu’ils découvrent pourtant pour la plupart, mais l’économie, qu’ils perçoivent comme plus abstraite et qui leur demande de maîtriser l’exercice de la dissertation.

À quel rythme de travail a-t-il fallu s'habituer ?

Avec 30 heures de cours par semaine, le rythme reste le même qu’en terminale. Mais les cours, plus concentrés portent principalement sur 4 matières : la comptabilité, le droit, l’économie et l’anglais. D’où un volume de connaissances important à assimiler toutes les semaines. Le jour de notre visite, le cours de droit portait sur la structure juridique des fonds de commerce et sur l’analyse d’une décision de justice.

Ce qui change par rapport à la terminale ?

Pour Lucas, ce qui change, c’est justement cette masse de cours à apprendre et la régularité du travail qu'il faut fournir. Impossible de s’en sortir sans faire des fiches tous les soirs selon le jeune étudiant. Côté ambiance, les trois jeunes gens sont unanimes : elle est bien meilleure que pendant leur année de terminale. Sans doute grâce à des travaux de groupe fréquents et parce qu’ils se sentent unis par un même projet professionnel. L’encadrement offert contribue aussi à la cohésion de groupe. Car chaque élève est suivi de près par un enseignant référent, qu’il rencontre régulièrement. À chacun de ces entretiens, l’élève remplit une fiche d’autoévaluation. L’occasion de faire le point sur son travail, ses difficultés, mais aussi ses réussites !

Les atouts de cette formation ?

Là encore, les trois jeunes gens répondent d’une même voix. La formation qu’ils ont commencée les rend confiants. D’une part grâce au mode de validation assez particulier de ce diplôme, qui laisse la place à une stratégie personnelle, puisque les candidats peuvent présenter les 13 UE du DCG plusieurs fois au cours des 3 années, et dans n’importe quel ordre. Par ailleurs, tous ont la certitude qu’avec un travail régulier, ils décrocheront leur diplôme et qu’ils auront à la clé non seulement du travail, mais un bon salaire !

Et après ?

Tous les trois ont le projet de poursuivre au moins jusqu’au niveau bac + 5 pour obtenir le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion). C’est ce que font quasiment tous les élèves de DCG du lycée de Sèvres.


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