Des diplômes à tous les niveaux
L'enseignement agricole, 2e dispositif éducatif en France, relève du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Les diplômes ont la même reconnaissance, et souvent les mêmes appellations, que ceux de l’Éducation nationale.
Diplômes de l'enseignement secondaire agricole :
- les CAP agricoles et au même niveau les BPA (brevets professionnels agricoles) ;
- les bacs professionnels agricoles et au même niveau les BP (brevets professionnels) ;
- le bac STAV (sciences et technologies de l'agronomie et du vivant) ;
- le bac général avec les spécialités biologie-écologie, mathématiques et physique-chimie ;
- les CSA (certificats de spécialisation agricoles) accessibles, selon les cas, après un CAP, un bac ou un bac + 2.
Diplômes de l'enseignement supérieur agricole :
- les BTSA (brevets de technicien supérieur agricole), à bac + 2 ;
- des licences professionnelles, à bac + 3, orientées dans les productions animales et végétales, le paysage, l'agroalimentaire, les agroéquipements, la commercialisation des produits agricoles....
- des classes prépa BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre) et TB (technologie et biologie) ;
- les classes Agro-Véto post-BTSA et BTS, des classes passerelles en 1 an accessibles sur concours préparant aux études en écoles d'ingénieurs et vétérinaires ;
- les classes ATS (adaptations technicien supérieur) paysage ;
- les diplômes d'ingénieur orientés dans l'agriculture, l'agronomie ou le paysage, à bac + 5 ;
- le diplôme d’État de docteur vétérinaire ;
- des masters, à bac + 5, dans les domaines liés aux sciences agronomiques, de l'environnement et du paysage, des aliments et de leurs transformations.
Des programmes préparant au monde agricole
Les spécialités proposées dans les établissements agricoles préparent à l'ensemble des filières du secteur : cultures, horticulture, vigne et vin, élevage et soins aux animaux, aquaculture et pêche, forêt, agroalimentaire et bio-industries, agroéquipements, conseil-vente, paysage, environnement, paysage, services en milieu rural... Dans toutes est abordée la transition agroécologique à travers l'apprentissage de pratiques durables.
Les formations s'organisent autour de différentes composantes :
- des matières générales (français, mathématiques, histoire-géographie, sciences physiques et chimiques...), orientées selon les besoins métiers ;
- des enseignements scientifiques, techniques et professionnels (par exemple les nouvelles technologies, les équipements et engins, les outils informatiques, etc.) ;
- un volet économique, souvent important (évaluer la production et la rentabilité d'une exploitation, connaître le marché d'une entreprise agricole, être initié aux techniques de vente et de négociation).
La dimension internationale est au programme, avec selon les cursus des échanges de jeunes, des voyages d'études, des séjours linguistiques, des stages.
Une pédagogie ancrée dans la pratique
Les structures agricoles proposent des enseignements par voie scolaire ou en apprentissage. Bien souvent, la pédagogie repose sur l'alternance entre cours, enseignements professionnels et stages. Les apprentis passent quant à eux la moitié du temps chez l'employeur.
La plupart des établissements sont pourvus d'exploitations agricoles ou encore d'ateliers technologiques ou de centres équestres. Les élèves y font des visites et des stages. C'est là aussi qu'ils réalisent leurs TP (travaux pratiques) en conditions réelles d'exercice, par exemple en cultivant les parcelles, en s'occupant des animaux, etc.
Pour s'adapter aux horaires d'une exploitation, l'internat est largement proposé dans les lycées agricoles.