
Ce quiz n’a pas de valeur scientifique mais constitue une aide pour définir le projet de mobilité pendant une période de césure et pour déterminer les activités qui occuperont cette période en accord avec sa personnalité, sa situation et ses valeurs.
Question 1 sur 10 Question 1
Mon âge
En terme de personnalité, je suis plutôt
Mon objectif principal pendant la césure est tourné vers
La (ou les) mission(s) que j'imagine aisément pendant cette période
Les activités qui me plaisent le plus
Plusieurs réponses possibles
selon le cadre européen de certification
J'évalue mon niveau dans la langue du pays visé
L'état de mon projet aujourd'hui
Ma situation par rapport aux études, à l'emploi et mon expérience
J'évalue mon expérience de l'autonomie
Mon budget prévu pour la césure

Vivre une expérience à l’étranger est une condition quasi-indispensable pour améliorer son aisance linguistique. Pour acquérir un niveau de qualité attesté, de nombreuses organisations existent et encadrent cet apprentissage, y compris au sein même des universités. Certains organismes linguistiques disposent d’une accréditation ou d’un label de garantie de qualité (LOFFICE ou Unosel). Des formules différentes sont proposées mais pour une période de césure, on retiendra notamment une immersion en lycée ou à l’université avec aide à l’inscription ou une préparation à un test ou un examen de langue officiel (TOEFL, IELTS, TOEIC, …). Pour les plus âgés, les centres de langues proposent des formules centrées sur des situations professionnelles (réponses au téléphone, langue des affaires, conduite de réunion). Quelle que soit la formule choisie, il faut toutefois prévoir un certain budget. Pour en diminuer l’impact, il est possible de raccourcir la durée du séjour et de le compléter avec une expérience différente (volontariat, « petit boulot » ou emploi, …) ou de partir "au pair".
Les compétences développées : linguistiques avant tout mais assez qualitatives et pouvant être attestées par un examen ou un score à un test officiel de langue.
Pour aller plus loin, consultez les sites des organismes suivants en cliquant sur leur nom :
- LOFFICE
- Unosel
- des organismes reconnus britanniques, irlandais, espagnols, allemands (OFAJ, Goethe, DAAD)
- euroguidance-france - les langues étrangères

Une inscription dans une école ou université étrangère constituerait une expérience intéressante dans votre cas. Cela vous permettrait de garder un lien avec les études, d’adopter un certain recul et un nouvel angle de vue sur la discipline étudiée. Il faut donc réfléchir au choix de matières à étudier à l’étranger mais ce peut être aussi l’occasion d’en associer plusieurs. Si vous êtes déjà assez avancé(e) dans les études (post licence), vous pouvez commencer un master, voire même explorer un domaine de recherche. Si vous avez déjà acquis une qualification ou un diplôme professionnel, ce peut être l’occasion de réaliser un ou des stages à l’étranger pour expérimenter une pratique dans une entreprise étrangère ou internationale.
Etudier à l’étranger requiert de choisir des matières qui vous plaisent puis de respecter le calendrier d’inscription propre à chaque système éducatif et souvent plus précoce qu’en France (septembre de l’année précédant la rentrée à janvier). Au moment du départ, le niveau en langue étrangère doit être très satisfaisant à l’oral (compréhension et expression) comme à l’écrit (lecture et rédaction) car si on améliore assurément son niveau linguistique quand on suit des études à l’étranger, on n’apprend pas la langue à la façon d’un grand débutant (hormis si l’université dispose d’un centre de langues). Pour faire un stage à l’étranger, le guide « stages en Europe » du réseau Euroguidance vous donne toutes les clés. Le Corps européen de solidarité comporte un volet emploi/stage.
Le budget requis est très variable selon les pays mais particulièrement élevé hors de l’Europe : consulter les onglets « vie pratique » dans la rubrique Etudier en…+ nom du pays sur le site www.euroguidance-france.org
Les compétences développées après des études suivies à l’étranger sont avant tout : académiques, linguistiques et adaptatives.

Pour vous, une césure pourrait être l’occasion de remplir une mission civique, citoyenne, sportive culturelle ou écologique auprès d’une organisation étrangère. En d’autres termes, cela signifie mettre son temps et ses compétences au service d’une association qui participe à rendre le monde et la société meilleurs, plus justes, plus équitables. Ce genre d’expérience fait grandir et mûrir, apporte un éclairage sur les rapports humains et une prise de conscience des besoins de la société et de la planète issue d'une pratique de terrain. C’est aussi l’occasion de nouer des relations avec des personnes de tous âges et de différentes cultures. Le volet "volontariat" du Corps Européen de Solidarité ou le service civique sont proposés dès l’âge de 17 ans (16 ans sous conditions) pour des durées de plusieurs semaines et des missions très diversifiées. Ce type d’expérience n’exige pas de budget important car une aide financière ou une prise en charge des frais principaux est prévue. Le volontariat ne demande pas non plus de diplôme particulier ni de niveau linguistique attesté. Pour les jeunes plus âgés et matures, ayant déjà une expérience de volontariat à leur actif, des missions humanitaires peuvent être envisagées. Plusieurs types de volontariats existent : rendez-vous sur le site www.euroguidance-france.org rubrique "les différentes formes de mobilité" pour savoir lequel vous correspond le mieux.
Les compétences développées après l’expérience d’un volontariat sont avant tout : humaines, pratiques et adaptatives.
Pour aller plus loin, consultez les sites web suivants :

Voici une façon intéressante de s’immerger dans une culture étrangère tout en subvenant à ses besoins et en acquérant des compétences professionnelles. Cela pourrait vous correspondre. Votre niveau linguistique sera déterminant pour obtenir un poste en contact avec le public (B1 minimum selon le cadre européen commun de référence pour les langues). D’un autre côté, selon votre niveau de qualification, les postes offerts seront plus ou moins spécialisés et rémunérateurs. Des expériences de "petits boulots" sont plutôt proposées dans les grandes villes, les lieux internationaux ou les sites touristiques mais les séjours au pair peuvent aussi intéresser les jeunes qui apprécient le contact des enfants et savent s’en occuper. Sinon, le wwoofing permet de donner un coup de main sur une exploitation en agriculture bio en échange du gîte et du couvert. Pour les jeunes qualifiés, le Volontariat International en Entreprise ou Administration (VIE ou VIA) permet de s’investir dans un emploi à l’étranger à durée déterminée sur un poste correspondant à ses compétences. Enfin, le Permis Vacances Travail (PVT) intéressera les jeunes attirés par une expérience dépaysante hors de l’Europe en facilitant l’accès et l’obtention d’un visa de travail en règle.
Les compétences développées après une expérience de travail à l’étranger sont : professionnelles, pratiques, linguistiques et adaptatives.
Pour aller plus loin, consultez les sites des organismes suivants en cliquant sur leur nom :

Rompre les amarres, vivre un total dépaysement, expérimenter un sentiment de liberté intense… tel est l’objectif de l’expérience de voyage autonome et culturel qui pourrait vous attirer.
Parmi les bacheliers fraîchement diplômés, peu sont concernés par cette solution qui demande beaucoup de maturité et des capacités d’adaptation déjà éprouvées (des organismes linguistiques ont cependant mis en place pour eux des formules « autour du monde »). Ce type d’expérience exige un certain budget pour gérer les déplacements, l’alimentation et les frais du quotidien. Des périodes épisodiques de travail peuvent venir s’y insérer pour apporter un soutien financier pour vivre cette expérience hors du commun. Mais partir en autonomie ne signifie pas partir sans anticipation car une certaine organisation du voyage et des étapes est vivement recommandée. De la même façon, des précautions sur le plan de la santé (vaccins, couverture santé) et la connaissance des formalités administratives des pays traversés (entrée, séjour, emploi, assurance) sont nécessaires. La demande d’un Permis Vacances Travail (PVT) peut assez bien se combiner avec ce type d’expérience pour être en règle avec les modalités de travail temporaire notamment dans un pays lointain. Les jeunes qui partent de cette façon tiennent souvent un blog et mettent des photos à disposition sur les réseaux sociaux ou via des applications.
Les compétences développées : culturelles et adaptatives avant tout
Pour aller plus loin, consultez le site des organismes suivants en cliquant sur leur nom :
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