Synonymes : Ingénieur / ingénieure fluides et environnement, Ingénieur / ingénieure fluides et utilités, Responsable de la qualité des fluides et des conséquences sur l'environnement
Secteurs professionnels : Bâtiment et travaux publics (btp), Énergie, Fonction publique, Industrie chimique, Industrie pharmaceutique
Centres d'intérêt : J'ai le sens du contact, Je veux protéger la planète
L'ingénieur/e fluides, énergies, réseaux, environnement conçoit ou exploite des installations techniques qui font circuler l'eau (glacée, sous forme de vapeur...), l'air (chaud, froid, conditionné, pressurisé...) ou le gaz, pour produire de l'énergie propre. Son premier défi : diminuer la pollution. Il lui faut trouver des solutions pour qu'une entreprise réduise ses émissions polluantes. Il ou elle réalise une expertise énergétique et propose des solutions d'optimisation. Il peut s'agir, par exemple, de développer la combustion sans flamme, avec un brûleur de foyer industriel adapté.
Second défi à relever : faire des économies. Une usine d'incinération de déchets peut devenir une unité de valorisation énergétique lorsqu'elle produit de la chaleur qui n'est pas perdue. En transformant cette chaleur en vapeur d'eau et en la raccordant à un réseau basse température, on peut chauffer des bâtiments proches. L'ingénieur/e fluides, énergies, réseaux, environnement utilise aussi la biomasse (matières organiques transformées en énergie) et la géothermie. Dans le secteur du bâtiment, il ou elle conseille les maîtres d'oeuvre ou d'ouvrage sur les différents moyens de réduire la facture énergétique, dès la construction. Les BBC (bâtiments basse consommation) deviennent la règle.
L'ingénieur/e fluides, énergies, réseaux, environnement possède une double compétence, dans un domaine d'ingénierie précis (génie climatique, énergétique, génie thermique, combustion et mécanique des fluides, chimie...) et en environnement. N'ignorant rien des caractéristiques techniques des bâtiments ou des équipements industriels, il ou elle maîtrise les méthodes de calcul et les outils de simulation. Il ou elle a des connaissances dans les énergies renouvelables.
En tant que responsable d'exploitation, il ou elle suit les statistiques de production, analyse les coûts, élabore un bilan financier global. Il ou elle revend l'électricité produite sur une usine de valorisation, ou encore le biogaz capté sur une décharge. En cabinet d'études, il ou elle chiffre l'ensemble des coûts de mise en oeuvre et d'exploitation d'un projet technique pour le client.
Il ou elle veille au respect des normes et des réglementations environnementales légales ou de celles fixées par la direction de son groupe industriel (certification ISO14001...). L'anglais est parfois sa langue de travail.
Dans l'industrie, l'ingénieur/e fluides, énergies, réseaux, environnement est responsable d'exploitation d'une unité de valorisation énergétique. Pour garantir le bon fonctionnement quotidien de l'usine, il ou elle supervise des opérations des équipes techniques. En recherche et développement, il ou elle travaille sur des projets innovants, entouré d'une équipe pluridisciplinaire (experts en études, en travaux de dépollution, en analyse de risques). Il ou elle aide les responsables commerciaux et opérationnels dans l'élaboration de dossiers techniques.
En tant que responsable d'un site d'exploitation, ses horaires peuvent être irréguliers. Une station d'épuration produisant du biogaz, par exemple, fonctionne en continu. En cas d'incident majeur, il ou elle est à la manoeuvre pour superviser les interventions d'urgence des techniciens.
La plupart du temps, il ou elle fait partie des salariés du secteur privé. Il ou elle peut également travailler pour une collectivité locale (commune, communauté de communes...) qui a choisi l'exploitation en régie directe. C'est le cas d'un ingénieur ou d'une ingénieure fluides responsable d'usine de valorisation énergétique. Il ou elle est alors fonctionnaire de catégorie A de la filière technique territoriale.
5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en fluides et énergie, génie de l'eau et de l'environnement, gouvernance des risques... ou un master dans les domaines de l'énergétique, de la mécanique des fluides et de l'environnement...
L'exigence croissante de qualité et d'amélioration de l'environnement se traduit dans la loi et dans des évolutions techniques complexes sur le plan industriel. Les entreprises ont besoin d'ingénieurs formés non seulement dans leur domaine technique traditionnel, mais aussi capables de répondre à l'évolution de leur métier vers l'efficacité énergétique et l'intégration des énergies renouvelables. Comme les ingénieurs fluides, énergies, réseaux, environnement répondent à ces besoins, ils sont très recherchés.
Les ingénieurs fluides, énergies, réseaux, environnement travaillent dans divers secteurs industriels : énergie, BTP (bâtiment et travaux publics), chimie, industrie pharmaceutique, transports, etc. Ils exercent dans un service recherche et développement, ou comme responsables d'exploitation. Ils peuvent aussi travailler dans un groupe industriel ou un cabinet d'études, de conseil et d'assistance. Ils peuvent aussi gérer des projets dans une entreprise spécialisée dans la construction de bâtiments industriels. Les possibilités sont diverses et ces ingénieurs n'ont aucun mal à trouver un emploi.
Les ingénieurs fluides, énergies, réseaux, environnement peuvent diriger un bureau d'études, et devenir ingénieurs d'affaires.
2500 à 2900 euros brut par mois.
