Synonymes : Avocat / avocate civiliste, Avocat / avocate d'affaires, Avocat / avocate pénaliste
Métiers Associés : Avocat/e civiliste, Avocat/e d'affaires, Avocat/e pénaliste
Secteur professionnel : Droit et justice
Centres d'intérêt : J'ai le sens du contact, Je veux être utile aux autres, Je veux faire respecter la loi
Le métier
Représenter des personnes physiques et morales
Obéissant à la déontologie de sa profession, l'avocat ou l'avocate est un/e juriste qui conseille, assiste et représente ses clients (particuliers, entreprises, collectivités...). C'est-à-dire qu'il ou qu'elle agit en leur nom et place pour faire valoir leur demande ou leur défense, aussi bien en première instance qu'en appel, devant toutes les juridictions.
28 mentions de spécialisation
L'avocat ou l'avocate généraliste traite tous les types d'affaires civiles (droit de la propriété, de la famille, litiges avec des employeurs ou des commerces...) ou d'infractions pénales (contraventions, délits, crimes). Dans ce dernier cadre, il ou elle est présent/e lors des gardes à vue. Il ou elle peut également être spécialiste d'un droit particulier : droit des affaires, des assurances, du dommage corporel, des enfants, de l'environnement, immobilier, pénal, public, rural, du numérique et des communications, etc.
Conseil et négociation
L'avocat ou l'avocate a compétence pour rédiger des actes spécifiques (contrats de travail, statuts d'une société, actes dans le cadre d'une succession, d'un divorce...) ou contresigner certains actes sous seing privé (reconnaissance de dette, bail d'habitation ou commercial, etc.). Mandaté/e par plusieurs parties, il ou elle peut également assurer une mission de médiation conduisant à un accord amiable, afin d'éviter un procès. À lui ou à elle de négocier afin de trouver une solution favorable aux intérêts de son client. Enfin, en tant que conseil juridique, il ou elle défend les intérêts des entreprises de tous les secteurs d'activités, leur évitant ainsi des procès dommageables pour leur notoriété et leur économie.
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Compétences requises
Rigueur et motivation
Pour remporter une affaire, l'avocat ou l'avocate consacre beaucoup de temps à l'étude des dossiers de ses clients. Doté/e d'une grande capacité de travail, il ou elle dispose d'un esprit logique, de synthèse et d'analyse. Tenu/ au secret professionnel et au devoir de loyauté, il ou elle est également très pris/e par les rendez-vous avec ses clients. Rigueur, organisation, méthodologie, et bien sûr excellente mémoire, pour jongler d'un dossier à l'autre, respecter les procédures et le calendrier judiciaire (dates des audiences), vont de pair avec d'excellentes capacités rédactionnelles et la maîtrise des textes de loi, des règlements et de la jurisprudence.
Discrétion et charisme
Tenus au secret professionnel, les avocats sont témoins et dépositaires de toutes les difficultés (judiciaires, mais aussi économiques...) de leurs clients. Rassurants, charismatiques, ils se distinguent aussi par leur leur fort pouvoir de persuasion, surtout lorsqu'ils plaident au tribunal. Équilibrés, réactifs, ils savent gérer les tensions, notamment au moment de l'audience. Ils doivent aussi être capables de s'adapter à toutes les situations et de se remettre en question tous les jours.
Où l'exercer ?
Différentes réalités
97 % des avocats exercent à titre libéral. Leurs activités diffèrent selon le type (taille, spécialisation...) et le lieu d'implantation du cabinet. Ils peuvent exercer en individuels (36 %), en tant que collaborateurs (29 %) ou associés (32 %). Le quotidien d'un avocat ou d'une avocate dans un grand cabinet d'affaires n'a rien à voir avec celui d'un avocat ou d'une avocate généraliste dans un petit cabinet en province. Les premiers travaillent surtout sur des dossiers très spécialisés et ne plaident pas (ou peu). Les seconds traitent les affaires courantes : divorces, litiges commerciaux, infractions au Code de la route... au civil ou au pénal.
Plaidoirie et étude de dossiers
La plaidoirie (discours prononcé à l'audience) au tribunal est assurément le temps fort de la vie professionnelle des avocats, même s'ils passent une grande partie de leur emploi du temps dans leur cabinet, à recevoir leurs clients, à étudier leur dossier, à effectuer une veille ou des recherches juridiques pour vérifier des lois, des procédures, des règlements, la jurisprudence, etc.
Les études
Après le bac
5 ans pour préparer un master 2 en droit, réussir l'examen d'entrée en CRFPA (centre régional de formation professionnelle d'avocats) pour y suivre une formation de 18 mois sanctionnée par le Capa (certificat d'aptitude à la profession d'avocat), indispensable pour exercer.
bac + 7
Emploi et secteur
Des débuts modestes
Selon l'Observatoire national de la profession d'avocat, on dénombre, en 2024, 76 274 avocats répartis sur 164 barreaux (organisme professionnel, administratif et juridictionnel de défense et de régulation de la profession des avocats. Chaque avocat, pour exercer sa profession, doit appartenir à un barreau). Les débuts peuvent être difficiles et il faut faire ses preuves avant d'être intégré/e dans un grand cabinet ou de se voir confier des dossiers d'envergure. Les avocats exerçant à titre individuel doivent souvent accepter une multitude de petites affaires pour tenter de se faire un nom. Ainsi, les rémunérations varient beaucoup selon l'activité, la renommée et la localisation du cabinet. Les avocats spécialisés (droit des affaires, notamment) et qui assurent du conseil aux entreprises sont particulièrement recherchés. Enfin, les avocats peuvent être salariés (ou pas) d'entreprises dépourvues de service juridique pour régler des litiges complexes
Secteur
Salaire du débutant
Variable. Non réglementés, les honoraires sont fixés par les avocats en fonction du temps passé, de la difficulté de l'affaire, des moyens financiers du client, etc. La notoriété, le lieu d'exercice et la spécialité jouent également sur les tarifs.