Brancardier / Brancardière

Le brancardier prend en charge les patients qui ne peuvent se déplacer seuls, depuis leur chambre ou l'accueil d'un établissement hospitalier jusqu'au bloc opératoire, le service radiologie, le laboratoire... Il est garant de leur sécurité.
Niveau minimum d'accès :  bac ou équivalent
Salaire débutant :  1802 €
Statuts :  Statut fonctionnaire, Statut salarié

Synonymes : Agent brancardier / agente brancardière

Secteurs professionnels : Fonction publique, Santé

Centres d'intérêt : J'aime bouger, Je veux être utile aux autres, Je veux m'occuper d'enfants

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Le métier

Tous les services

À l'inverse de l'ambulancier qui transporte les patients de chez eux jusqu'à l'hôpital ou la clinique, le brancardier prend le relais à l'intérieur de l'établissement de santé dont il connaît tous les services : blocs opératoires, services de radiologies, consultations, etc. En prenant son service, il prend connaissance des transports qu'il aura à effectuer mais reste joignable pour les urgences et les changements de programme.

Aux côtés du patient

Le brancardier vérifie l'identité du patient avant de le prendre en charge et choisit le moyen de transport adapté à sa condition physique (fauteuil roulant, chariot-brancard, brancard-lit), ainsi que les gestes à effectuer ou à éviter. Il n'oublie pas son dossier médical et parfois ses effets personnels. Il reste vigilant pendant le transport et est capable d'administrer les premiers secours en cas de problème. Une fois le patient amené dans le service concerné, il met à jour le dossier du patient en saisissant les informations sur son déplacement pour assurer sa traçabilité.

Sécurité et hygiène

L'hygiène et la sécurité sont indissociables du métier. Le brancardier désinfecte ses équipements entre chaque patient et à la fin de son service. Il peut aussi être chargé du transport de prélèvements (sang, urines...) au laboratoire d'analyses ou du retour des résultats.

Compétences requises

Un professionnel fiable

Rigoureux, ponctuel, fiable : on doit pouvoir compter sur le brancardier, au sens propre comme au sens figuré, puisque les patients s'en remettent à lui pour les transporter avec douceur et précision. Il connaît les gestes pour faire passer sans heurts un blessé de son lit à un fauteuil roulant ou à un brancard, par exemple. Il maîtrise les soins de première urgence en cas de problème. Il a une bonne résistance physique et moral pour arpenter l'hôpital pendant des heures, manipuler des personnes et des chariots parfois lourds, et faire face à la douleur, voire la détresse de certains patients.

Contact et empathie

Le brancardier est le dernier contact du patient avant de se rendre au bloc opératoire. Dans ce moment particulier qui peut être angoissant pour le futur opéré, le brancardier est aussi là pour le rassurer. Il peut être amené à véhiculer les mêmes patients plusieurs fois dans les couloirs du centre hospitalier.

Bon équipier

Le brancardier travaille souvent en duo avec un co-équipier et est en relation avec tous les services de l'hôpital ou de la clinique qu'il connaît dans leurs moindres recoins. Il a une bonne mémoire, le sens du travail en équipe et un bon relationnel.

Où l'exercer ?

Public ou privé

Le brancardier travaille dans un centre hospitalier public, une clinique privée, parfois même une maison de retraite ou un centre de rééducation. Dans le secteur public, il est souvent soumis à plus de pression à cause du manque de personnel. Ses horaires peuvent être irréguliers et inclure des week-ends, des horaires décalés (tôt le matin ou tard le soir), des heures supplémentaires, etc.

Un travail physique

Le brancardier est toujours en mouvement, il parcourt des kilomètres de couloirs chaque jour et doit manipuler des patients, parfois corpulents, ce qui demande une bonne condition physique. Comme tout le personnel hospitalier, il porte une chemise ou blouse blanche, un pantalon blanc, des chaussures de sécurité et son hygiène doit être parfaite.

Parfois stressant

Autonome dans son travail, le brancardier travaille souvent avec un collègue pour la manipulation des brancards et est en lien avec tous les services. Il doit résister au stress et à la pression, notamment à l'hôpital public où les brancards peuvent parfois s'accumuler dans les couloirs et où il peut être confronté à des patients agités. Il doit être rapide, sans malmener que le patient.

Les études

Après la 3e

3 ans pour préparer le bac professionnel accompagnement, soins et services à la personne.

bac ou équivalent

Emploi et secteur

De l'emploi en continu

Le service public est le plus gros employeur de brancardiers, avant les cliniques privées qui recrutent également régulièrement. Environ la moitié des postes proposés le sont en contrat à durée indéterminée. C'est donc un métier qui offre des opportunités, aux non-diplômés notamment, puisque le métier est accessible sans diplôme.

Un métier ouvert à tous

Les agents des services hospitaliers qualifiés (ASHQ), titulaires du concours de catégorie C peuvent suivre une courte formation interne pour devenir brancardiers. Mais les embauches se font également en direct, sans passer par le concours. Un diplôme dans le secteur de la santé est un plus. En revanche, l'attestation de formation aux gestes et soins d'urgence de niveau 2 (AFGSU2) est indispensable pour tous. Des organismes comme la Croix-Rouge ou l'Afpa, notamment, proposent des formations courtes.

Un bon tremplin

Le métier de brancardier peut être un tremplin pour devenir aide-soignant, secrétaire médical ou ambulancier par exemple, mais en passant par la case formation. Le brancardier peut aussi envisager de se reconvertir en tant qu'agent de service mortuaire, par exemple.

Secteur

Salaire du débutant

À partir du Smic