Technicien / Technicienne
de maintenance en infrastructure
aéroportuaire

Assurer la maintenance et le dépannage des équipements aéroportuaires (tri bagage, passerelles télescopiques, balisage lumineux de la piste, systèmes de vidéosurveillance, etc.) dans les aéroports nécessite très régulièrement un entretien. C'est le rôle de la technicienne ou du technicien de maintenance en infrastructure aéroportuaire.
Niveau minimum d'accès :  Bac ou équivalent
Salaire débutant :  2000 €
Statut :  Statut salarié

Synonymes : Maintenicien/ne en installations aéroportuaires

Secteurs professionnels : Logistique et transport, Maintenance

Centre d'intérêt : Réparer, bricoler, j'adore ça

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Le métier

Interventions variées...

Grâce à ses compétences en électricité, en mécanique, en pneumatique et en hydraulique, la technicienne ou le technicien en infrastructure aéroportuaire peut intervenir dans des domaines très variés, sur l'ensemble d'un aéroport, des pistes de décollage et d'atterrissage jusqu'aux aérogares ou aux parkings.

...urgentes ou planifiées

Le technicien ou la technicienne de maintenance en infrastructure aéroportuaire intervient en urgence ou de façon préventive et programmée, pour réparer et assurer l'entretien du matériel électrique, hydraulique et mécanique. Il ou elle peut aussi remplacer des pièces, lubrifier, graisser et contrôler des équipements. La priorité étant toujours donnée, bien sûr, aux urgences.

Toujours prêt/e

Le technicien ou la technicienne veille à l'approvisionnement des stocks d'outillages et de fournitures, et au bon état des matériels, afin de ne jamais être pris/e de court. Il ou elle assure également le nettoyage et l'entretien courant de ses outils et matériels. Il ou elle applique les règles de sûreté et de sécurité propres aux aéroports, organise son travail et rédige des rapports indiquant la traçabilité de ses interventions.

Compétences requises

Compétences techniques

Le technicien ou la technicienne de maintenance en infrastructure aéroportuaire doit disposer de nombreuses compétences techniques pour répondre à des demandes variées. Il ou elle actualise régulièrement ses connaissances et effectue une veille technologique spécifique à son domaine d'intervention. Il ou elle connaît également les normes et les réglementations qui régissent ses missions dans l'environnement très particulier des aéroports.

Réactivité

Appelé/e en urgence, le technicien ou la technicienne de maintenance doit faire preuve de réactivité, sans pour autant perturber le trafic aéroportuaire. Organisé/e, il ou elle ne cède jamais au stress et sait s'adapter à chaque situation en cherchant toujours la meilleure solution.

Autonomie

Même s'il ou si elle travaille en équipe, le technicien ou la technicienne de maintenance doit être capable de gérer toutes sortes d'aléas, en toute autonomie, dans les meilleurs délais, et dans le respect des consignes et des priorités définies.

Où l'exercer ?

En équipe

Le travail de maintenance se fait en équipe et sous la responsabilité d'un/e chef/fe d'équipe, d'un/e ingénieur/e, d'un/e chef/fe de chantier, etc. Le technicien ou la technicienne de maintenance en infrastructure aéroportuaire doit également collaborer avec différents métiers, en fonction du travail à effectuer.

Horaires décalés

Les aéroports étant ouverts en continu, 24 heures/24, 7 jours/7, les équipes de maintenance peuvent travailler en horaires décalés, y compris la nuit, les jours fériés et les week-ends, pour assurer une activité permanente.

En toute sécurité

La sécurité, pour soi comme pour les autres, est incontournable dans ce métier. Le technicien ou la technicienne porte une tenue spécifique et un EPI (équipement de protection individuelle) adaptés à son intervention. Il ou elle doit posséder des habilitations spécifiques pour certaines tâches (en électricité, en hauteur, pour conduire certains engins, etc.), en plus de celles concernant la sûreté aéroportuaire.

Accès réglementé

Pour travailler en zone réservée non accessible aux voyageurs (pistes, par exemple), le technicien ou la technicienne doit obtenir, sous conditions, d'un titre d'accès délivré par le préfet ou la préfète.

Les études

Après la 3e

3 ans pour préparer le bac professionnel maintenance des systèmes de production connectés.

Après le bac

2 ans pour préparer le BTS maintenance des matériels de construction et de manutention ou maintenance des systèmes, option A systèmes de production ; option B systèmes énergétiques et fluidiques ; cybersécurité, informatique et réseaux, électonique ; électrotechnique. 3 ans pour préparer le BUT génie industriel et maintenance parcours ingénierie des systèmes pluritechniques ou management méthodes et maintenance innovante ; ou une licence professionnelle (en 1 après un bac + 2) métiers du BTP (bâtiment et construction) ; maintenance et technologie : organisation de la maintenance ou systèmes pluritechniques.

bac ou équivalent

bac + 2

bac + 3

Emploi et secteur

Un secteur pourvoyeur d'emplois

Multiplication des vols et des voyageurs, extension des aéroports et des pistes d'atterrissage... nécessitent d'entretenir les infrastructures de façon constante. Pour y parvenir, les gestionnaires des aéroports ou leurs sous-traitants recrutent pour étoffer les équipes de maintenance. L'apprentissage est également un bon moyen pour intégrer une entreprise.

Un métier en constante évolution

Les activités du technicien ou de la technicienne de maintenance en infrastructure aéroportuaire sont en forte évolution, notamment avec la mise en place de la maintenance prédictive et de la digitalisation des outils de travail, dans un contexte de décarbonation du secteur.

Plusieurs voies de progression

Le technicien ou la technicienne de maintenance en infrastructure aéroportuaire peut monter en grade et envisager de prendre la responsabilité d'une équipe de mainteniciens, par exemple. Il ou elle peut également choisir de s'orienter vers la maintenance des équipements aéroportuaires ou tout autre secteur de la maintenance, en fonction de sa spécialité.

Secteur

Salaire du débutant

2000 à 2500 euros brut par mois.