Ma 1ʳᵉ année

BUT chimie

parcours analyse, contrôle-qualité, environnement

Inès, adepte de sciences en général et de chimie en particulier, opte pour un BUT chimie à l’IUT de Poitiers. Là, elle découvre la discipline sous toutes ses formes, manipule beaucoup et apprend en groupe. Une formule gagnante pour l'étudiante qui rejoint le parcours analyse, contrôle-qualité, environnement en 2e année. Rencontre.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Pourquoi avoir choisi le BUT chimie ?

Inès a toujours aimé les sciences. C’est en synthétisant du paracétamol au lycée qu’elle se révèle pour la chimie. Sur Parcoursup, elle candidate en prépa scientifique, en licence et en BUT chimie. "Prise en classe prépa, j’ai hésité mais pour moi cela signifiait stress et surcharge de travail. La licence, elle, me semblait trop théorique et demande de l’autonomie. Or, j’ai besoin d’un cadre et de pratique." La bachelière opte donc pour le BUT à l’IUT de Poitiers qui propose le seul parcours analyse, contrôle-qualité, environnement.

Qu’est-ce qui change par rapport au lycée ?

La Bordelaise se retrouve toute seule dans une ville inconnue, celle de Poitiers. La conception des cours est différente. "J'apprends la chimie en amphi, je réalise des exercices lors des travaux dirigés et surtout il y a 12 heures de TP par semaine, contre 2 heures en terminale." Inès comprend rapidement que le programme est bien plus poussé et détaillé qu’au lycée. Et qu'il a un volet appliqué au monde du travail : "J’apprends à vérifier que la qualité des produits qui sortent de l’usine sont conformes aux exigences réglementaires et environnementales."

Le fait de manipuler autant dès le 1er semestre nous fait vraiment découvrir la chimie.
Inès

Quelles sont les matières principales ?

Il y a bien sûr la chimie, organique, inorganique, analytique et industrielle, pour moitié dispensée en TP via des situations d’apprentissage et d’évaluation ou "SAÉ". "Nous travaillons en groupe et comme si nous étions en entreprise", précise Inès. En analyse de routine d'une solution aqueuse, elle réalise des fiches de protocoles de recristallisation et d’extraction. En environnement, hygiène et sécurité, elle présente un rapport sur la dangerosité d’une usine chimique en passant au crible la verrerie, les produits et les manipulations des techniciens. S’ajoutent des enseignements de physique, de mathématiques, de langue vivante et de communication.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Aucune, sauf peut-être les cours d’atomistique. Cette nouvelle matière nécessite de comprendre les interactions des atomes de façon théorique. "C’est compliqué pour moi qui préfère pratiquer pour comprendre. Je me souviens aussi de pas avoir trouvé les cours en environnement, hygiène et sécurité toujours très captivants."

À quel rythme de travail a-t-il fallu s’adapter ?

Le rythme ne change pas tellement car la charge de travail reste la même qu’au lycée. Seule différence : il faut apprendre à organiser son travail personnel, qui doit être régulier tout au long de l’année. "Il y a un partiel par semaine et six situations d’apprentissage et d’évaluation à présenter par semestre. Je travaille un peu chaque soir, entre 30 minutes et 1 h 30, en refaisant les exercices. L’application prime sur le fait d’apprendre les cours par cœur", explique Inès qui peut ainsi retrouver sa famille à Bordeaux le week-end.

Quels sont les points forts de cette formation ?

Le petit effectif encadré de 80 étudiants, répartis par 12 en TP et 24 en travaux dirigés. "En BUT, on apprend en faisant. Les cours se déroulent en travaux dirigés (35 %), en TP (50 %) et en amphi (15 %)." Autre avantage : en 1re année, le programme est commun à tous les parcours (analyse, formulation, production industrielle et synthèse). Les étudiants se spécialisent la 2e année. "Le fait de manipuler autant dès le 1er semestre nous fait vraiment découvrir la chimie", apprécie l'étudiante.

Et après ?

Inès souhaite réaliser sa 3e année de BUT en alternance, puis intégrer un master ou une école d’ingénieurs. "Plus tard, j’aimerais exercer dans la formulation de produits cosmétiques", imagine-t-elle.


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