Ma 1ʳᵉ année
BUT information-communication
parcours journalisme
Axel, étudiant en 2e année du BUT information-communication parcours journalisme au campus Georges Méliès de l’université Côte d’Azur revient pour nous sur son parcours. Il nous explique ce qu’il apprend dans ce BUT et donne des conseils pour réussir à intégrer ce cursus très sélectif à l’IUT Nice Côte d'Azur (site de Cannes).

Pourquoi choisir cette formation ?
Au collège, Axel se rêvait écrivain. "J’adorais écrire, je rédigeais des articles pour le journal de mon établissement, je lisais aussi la presse locale… Je me suis intéressé au journalisme, qui me permettait de combiner mon goût pour l’écriture et ma curiosité." Lycéen, il se renseigne sur les cursus et découvre le BUT. "C’est la seule formation publique en journalisme accessible dès le bac, la plupart des autres cursus recrutant à bac + 3. Je voulais faire des choses concrètes dès le bac." Mais la concurrence est rude, le BUT n’étant proposé que dans trois établissements, dont deux reconnus par la profession (Nice et Lannion). "J’ai postulé aux trois, et j’ai été admis dans mon premier choix, ici."
Comment s’est passée la sélection ?
L’accès au BUT se fait sur entretien de motivation, suite à une sélection sur Parcoursup. Il y a à peu près 2000 candidatures, pour une vingtaine de places. Axel a été sélectionné pour un entretien en visio de 15 minutes, avec un journaliste et une personne de la formation. "La motivation, c'est vraiment ce qui compte, au-delà des résultats scolaires. J’avais été aux portes ouvertes pour montrer que j’étais déterminé." Les expériences font également la différence. "J’ai pu montrer mon intérêt pour le journalisme avec mes stages en 3e et en 1re effectués au journal Le Midi-Libre, puis avec ma participation au journal du lycée et des rencontres avec des journalistes professionnels."

À l'entretien, le jury s’intéresse à nos expériences, par exemple si on fait un stage dans un média, si on a écrit pour le journal du lycée...
Ce qui change par rapport au lycée ?
"L’autonomie, précise Axel. On est quand même plus encadré qu’à la fac, mais à nous d’organiser notre travail. On nous donne les devoirs bien en avance, on doit gérer notre emploi du temps." En termes d’enseignement, c’est beaucoup plus pratique. "En 1re année, on a des cours généraux, mais on commence à aller sur le terrain, à rédiger des articles… Cela monte ensuite en puissance en 2e et 3e années."
À quel rythme a-t-il fallu s'habituer ?
Axel a cours toute la semaine, et a des projets à rendre en parallèle. "Le rythme ne change pas trop par rapport au lycée, mais les fins de semestres sont toujours assez chargées !" Certains élèves décident aussi de "piger" en parallèle de leurs études, c’est-à-dire d’écrire des articles qu’ils vendent à des médias, ou de tenir un compte sur les réseaux ou un blog pour écrire sur l’actualité ou un thème. "C’est très formateur, et ça peut nous servir ensuite pour montrer ce que l’on sait faire."
Ce qui plaît dans cette formation ?
"J'aime beaucoup les cours de sociologie du journalisme, de déontologie, l’histoire des médias, et les cours de pratique aussi appliqués aux différents médias (presse écrite, web, radio, télévision), avec des journalistes professionnels." Des semaines professionnelles sont prévues, avec des enquêtes à mener, des directs, des reportages… "Ces sessions nous permettent de choisir ensuite notre média de spécialisation en cours de 2e année." Autre point fort de la formation : les nombreux stages professionnalisants. "Entre la 1re et la 2e année, on part en stage un mois en PQR (presse quotidienne régionale). " En 2e année, Axel a trouvé un stage au service web de L’Express à Paris, pour deux mois.
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
"J’ai eu un peu du mal en droit des médias, et en anglais aussi. Il faut vraiment travailler cette langue, qui est indispensable dans le journalisme. Le niveau est assez élevé. Je travaille chez moi pour m’améliorer. Si je l'avais su avant, j'aurais peut-être plus travaillé cette matière au lycée !"
Et après ?
Axel a la possibilité de suivre la 3e (et dernière année) du BUT en alternance. "J'ai commencé à postuler, mais il y a beaucoup de concurrence dans ce secteur. Il faut envoyer notre candidature au maximum de médias." Plus tard, le jeune homme aimerait se diriger vers la presse écrite ou le web. "J’aimerais beaucoup travailler pour des médias comme Society, Mediapart ou Libération." Il peut aussi passer les concours réservés aux étudiants des formations reconnues par la profession dans des grands médias, qui donnent l’opportunité d’intégrer des rédactions comme TF1, France Télévisions, Radio France...