De nombreux métiers
Pour qui veut travailler dans le sport, la palette des activités est large. Sachant que le plus souvent, il n'est pas nécessaire d'exceller dans une discipline sportive pour rejoindre ce secteur.
Le sport de haut niveau a été particulièrement mis sous les projecteurs avec les JO de Paris 2024. Or, les sportifs de haut niveau, tout comme les sportifs professionnels, constituent une minorité d'élus dans chaque discipline. Autour d'eux gravitent différents spécialistes qui contribuent à leur performance, à leur santé et à leur notoriété : agents, arbitres, commentateurs sportifs, médecins du sport, préparateurs physiques, etc. Ces métiers exigent une très grande disponibilité, le sens du travail en équipe et souvent une bonne résistance au stress.
En tête des effectifs du secteur, les moniteurs et éducateurs sportifs sont dans la transmission d’une discipline, de ses règles et de ses valeurs auprès de publics variés (enfants, adultes, seniors, personnes en situation de handicap, etc.). Technicité, pédagogie et sécurité au programme. Les professeurs d’EPS (éducation physique et sportive), eux, enseignent le sport aux élèves de collèges et de lycées.
Enfin, il y a tous ceux qui s'occupent de gérer et de promouvoir la pratique sportive professionnelle ou amateur : agents de développement sportif, journalistes sportifs, responsables événementiels, directeurs de structure, etc. Sans oublier les professionnels qui s'attachent à vendre le matériel ou à l'adapter pour gagner en efficacité, en confort et en sécurité : vendeurs d'articles de sport, ergonomes, directeurs de magasin, etc.
L’emploi marque des points
Toutes activités confondues, le secteur du sport connaît une dynamique d'emploi positive. Le nombre de structures a en effet doublé en 10 ans et les effectifs continuent d'augmenter pour atteindre près de 200 000 salariés selon l'enquête 2024 de l'Observatoire des métiers du sports.
Les principaux employeurs sont les associations sportives, très nombreuses et souvent petites, l’État pour les enseignants notamment, les régions et les villes, les clubs, les fédérations, les centres de vacances, les salles de remise en forme, mais aussi les enseignes spécialisées, les fabricants d'articles et d'équipement de sport, les médias, etc.
Si le sport de haut niveau fait rêver, il concerne très peu d’élus. Tous les athlètes ne réussissent pas à en vivre et leur carrière reste brève.
Avec l'engouement du public pour le sport de loisirs, de nature et de bien-être, des places sont à prendre dans l’animation et l'éducation sportives, le coaching, la gestion et le management. Cependant, s’il s’agit pour une part encore significative, de contrats courts et de temps partiels, notamment en début de carrière.
Autre pourvoyeur d'emplois, dans la mesure des postes ouverts au concours de recrutement chaque année : l'enseignement. La concurrence est toutefois au rendez-vous avec environ quatre fois plus de candidats que de places.
Porté par une campagne de l'Etat, le sport adapté, concernant les seniors, les personnes malades, en situation de handicap ou en difficultés sociales, se développe même si on reste sur des volumes d'emplois limités.
Enfin, la fabrication et surtout la vente d'équipements sportifs sont également porteurs. Sans oublier l'événementiel sportif qui offre de nouveaux débouchés dans l'organisation et la promotion de projets (marathons, courses solidaires, etc.) mais attirent les candidats en nombre.