Ma 1ʳᵉ année
École d'ingénieurs en numérique
Après leur prépa, Agathe et Élie, entrent en école d’ingénieurs, à Télécom SudParis. Elle s’intéresse aux data sciences et lui se voit bien créer une start-up dans l’IA (intelligence artificielle). Contenu des cours, projets, vie associative, méthodes de travail… tous deux reviennent sur leurs premiers pas d’étudiants ingénieurs.

Pourquoi avoir choisi cette école d’ingénieurs ?
Agathe a toujours aimé les mathématiques. Après ses 2 ans de prépa MP (mathématiques et physique) à Marseille, elle intègre Télécom SudParis, son premier vœu, car l'école ouvre au numérique et aux mathématiques appliquées. Puis, en 1re année, le programme permet de découvrir plusieurs domaines tout en restant généraliste
, poursuit-elle. Élie, qui lui a suivi une prépa PC à Paris, a choisi cette établissement pour sa dominante "numérique responsable", sa proximité avec la capitale et son incubateur. L’entrepreneuriat a en effet toujours été une aspiration personnelle.
Qu’est-ce qui change par rapport à la prépa ?
La taille de la promo ! On passe de 48 à 200 personnes. L’esprit aussi est différent. Ici, on ajoute du loisir, du sport et des évènements aux cours
, explique Agathe. C’est un équilibre à trouver entre vie scolaire et vie privée pour l'étudiante qui réside sur le campus, comme la plupart des arrivants à qui l'on attribue un logement d’office. Elie apprend à vivre seul, découvre une vie associative très riche et la liberté de choisir ses projets. On a aussi plus de temps pour assimiler les cours
, rajoute-t-il.
Quelles sont les matières principales ?
En 1re année, les étudiants mettent l'accent sur le quatuor mathématiques, physique, informatique et réseaux. Des fondamentaux qui sont abordés en amphi, en TP (travaux pratiques) et en TD (travaux dirigés). Mais pas uniquement. On étudie également les sciences humaines et l’environnement, avec des modules sur le réchauffement climatique, l’impact des activités humaines et des entreprises, et les actions que l’on peut mener pour y remédier
, détaille Agathe. S’ajoutent les TD de langues, ainsi que les cours de sport. Élie complète : Avec le projet GATE, un programme proposé par l'école, je me suis initié à la gestion du travail en équipe.

La prépa n’est pas un tunnel sans fin ! À la sortie, elle offre des débouchés incroyables en écoles d‘ingénieurs.
À quel rythme de travail a-t-il fallu s’adapter ?
La vie associative rythme notre année. C’est très enrichissant car on découvre de nouvelles personnes, avec lesquelles on mène divers projets
, explique Élie qui n’en oublie pas pour autant les cours et révise le soir ou le week-end, environ 2 à 3 heures par semaine et plus à l’approche des partiels. Agathe découvre le côté "multitâche" de la formation ingénieur : Projets, cours, réunions nous préparent au monde professionnel. Je révise plutôt le week-end et certains soirs, reprenant cours et exercices.
Elle mène également des projets informatiques sur plusieurs mois, ce qui nécessite un travail régulier. Avec son groupe, la jeune femme a ainsi développé une application mobile pour joueurs de tennis.
Ce qui plaît le plus dans cette formation ?
C'est le volet entrepreneuriat pour Élie. On m’explique comment créer une start-up.
L'étudiant développe une solution IA qui réalise des comptes rendus de réunion. Il a aimé aussi organiser une conférence TEDx à l’américaine. Sur le thème 'nouveau départ', des intervenants inspirants sont venus partager leurs expériences.
Agathe apprécie de découvrir plusieurs domaines et d’en approfondir les matières. Par exemple, les ondes et le numérique en physique, et les probabilités poussées en mathématiques. Cette école nous donne le temps d’affiner notre orientation en 1re année.
Elle est ravie aussi de reprendre le volley-ball avec l’équipe du campus.
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
Rien de particulier, mis à part le climat parisien pour Agathe qui vient du sud de la France ! Élie, lui, doit axer ses efforts sur les langages de programmation, dont Java. C’est la matière qui me passionnait le moins en prépa, car comparé aux maths et à la physique, la méthode de réflexion est différente
, détaille-t-il.
Et après ?
Elie envisage une césure de 12 mois avant d’entrer en 3e année. J’hésite entre réaliser deux stages, dont un à l’étranger dans un pays anglophone pour me perfectionner en anglais, ou combiner un stage avec un échange afin de bénéficier d’une ouverture académique et culturelle complémentaire.
Agathe aimerait se spécialiser dans les data sciences, mais attend ses deux prochains stages pour confirmer son choix.
Un conseil ?
Pour Élie, ce serait de trouver le bon équilibre entre investissement associatif et scolaire, dans la foulée de la prépa très exigeante. La prépa n’est pas un tunnel sans fin ! À la sortie, elle offre des débouchés incroyables en écoles d‘ingénieurs.
Conseil d’Agathe : il ne faut pas craindre d’être perdu en arrivant. Les étudiants sont guidés, se rencontrent autour de projets de groupe, sont conviés à des opérations d’intégration. En TD, les effectifs sont réduits à 30 personnes.
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