BTSA gestion et protection
Objectifs de la formation
Le BTSA gestion et protection de la nature forme à la mise en œuvre de programmes concernant la gestion d'espaces et de territoires en vue de préserver la biodiversité (faunes, flore…) et l'équilibre des écosystèmes.
Les élèves apprennent à réaliser des inventaires floristiques et faunistiques, à analyser les écosystèmes et à faire des états des lieux et des mesures d'impact de l'activité humaine sur l'environnement. Les enseignements leur permettent de développer les compétences indispensables pour monter des projets de gestion environnementale et de valorisation de la nature et pour mettre en œuvre des actions de régulation et de préservation, mais aussi encadrer les travaux de génie écologique. L'apprentissage des techniques de médiation scientifique et d'animation apporte la capacité de mener des actions pédagogiques pour sensibiliser et éduquer les différents publics à l'évolution des pratiques sociales afin de concilier activités humaines et préservation des ressources naturelles. Les cours abordent également la gestion administrative et financière d'un projet, la réglementation, la démarche de concertation et la communication, ce qui prépare les futurs professionnels à favoriser le dialogue entre les acteurs et les usagers d'un territoire. La gestion des projets de valorisation et de préservation de la nature est appréhendée de façon complète sous les angles technique, juridique, économique et humain.
La PFMP (période de formation en milieu professionnel) est de 12 à 16 semaines (pour les élèves qui ne sont pas en apprentissage), dont 10 semaines prises sur la scolarité. Au-delà de 12 semaines de stage individuel, les stages peuvent être individuels ou collectifs.
Attendus Parcoursup
Attendus nationaux de la plateforme d'inscription dans l'enseignement supérieur Parcoursup
Intérêts
- S'intéresser aux métiers de la gestion de la nature et de terrain : technicien de génie écologique, gardes assurant une veille environnementale dont les suivis biodiversité, concepteur d'activités pleine nature, d'accueil, de plan de valorisation du patrimoine naturel, guide interprète nature
- S'intéresser au management des organisations et aux montages financiers pour s'engager en équipe dans des projets collectifs
Capacités et connaissances attendues
- Disposer de compétences dans les disciplines scientifiques, technologiques ou professionnelles, notamment en sciences de la vie et de la Terre, biologie-écologie, physique-chimie et génie écologique, pour interpréter et produire des diagnostics et expertises naturalistes
- Avoir une bonne culture générale des caractéristiques et de la gestion des milieux naturels
- Être capable de mobiliser les outils numériques professionnels et les sciences participatives pour enrichir les banques de données de la biodiversité
- Avoir le goût et la créativité pour élaborer des plans de valorisation des espaces et concevoir des actions d'animation et d'éducation à l'environnement ayant une dimension naturaliste, culturelle et artistique
- Disposer de capacités d'organisation et d'autonomie pour réagir aux situations à risques dans le cadre de la conduite de chantier de génie écologique
- Disposer de compétences en matière d'expression écrite et orale pour communiquer et argumenter
- Disposer de compétences relationnelles permettant d'assurer une démarche de médiation territoriale vers des publics divers, de prendre en compte les logiques des praticiens de la gestion des espaces
Accès à la formation
Le BTSA gestion et protection de la nature est accessible avec un bac général, un bac technologique ou un bac professionnel. Accès sur dossier, voire tests et/ou entretien.
Débouchés professionnels
Les titulaires du BTSA gestion et protection de la nature peuvent exercer au sein de structures de tailles et de statuts très hétérogènes : associations de protection et découverte de l'environnement, structures d'insertion par l'activité économique, parcs naturels et réserves naturelles, organismes de développement et de valorisation des patrimoines naturels et culturels, collectivités territoriales, entreprises spécialisées en génie écologique ou en aménagements paysagers… Leurs fonctions peuvent être variées : animateur ou animatrice de bassin-versant, gestionnaire, animateur ou animatrice nature, éducateur ou éducatrice à l'environnement, garde, technicien ou technicienne espaces naturels, technicien ou technicienne rivière, etc. La demande de polyvalence est forte.
Poursuites d'études
Le BTSA gestion et protection de la nature débouche sur la vie active, mais il est possible, sous certaines conditions, de préparer en 1 an un second BTSA, d'opter pour un CS (certificat de professionnalisation), de poursuivre des études en licence professionnelle (1 an) dans des domaines tels que l'écotourisme, l'accompagnement de projets en milieu rural, le développement durable ou la protection des milieux naturels, ou d'intégrer une grande école (vétérinaire, d'ingénieurs ou du paysage).
Le BTSA gestion et protection de la nature fait partie des diplômes autorisant à exercer des fonctions d'animation et de direction en séjour de vacances, en accueil sans hébergement et en accueil de scoutisme (profession réglementée). Les diplômés bénéficient d'une reconnaissance partielle d'équivalence avec le DEJEPS (diplôme d'État de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport) spécialité animation socio-éducative ou culturelle, mention développement de projets, territoires et réseaux.
- CS travaux mécanisés de génie écologique
- DEJEPS spécialité animation socio-éducative ou culturelle mention développement de projets, territoires et réseaux
- Classe agro véto post BTSA et BTS
- Licence pro mention métiers de la protection et de la gestion de l'environnement
- Licence pro mention métiers des ressources naturelles et de la forêt
- Classe préparatoire ATS métiers de l'horticulture et du paysage
- Diplôme d'ingénieur de l'École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg
Que deviennent les apprenants après cette formation ?
Pour l'apprentissage
41 % sont en emploi 6 mois après la fin de la formation (tout type d'emploi salarié)
35 % sont inscrits en formation (formation supérieure, redoublants, changement de filière)
24 % sont dans d'autres cas (recherche d'emploi, à l'étranger, indépendant, etc.)
Données issues du dispositif InserJeunes 2023. Consulter la documentation sur les données.